Le Racing sans les paillettes

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Par Benoît Conta , modifié à
Au terme d'un match médiocre, le Racing-Metro 92 est allé s'imposer à Brive, vendredi, dans le cadre de la 10e journée du Top 14 (18-12). Pragmatiques, les Franciliens n'ont jamais cherché à envoyer du jeu, et se sont contenter des fautes brivistes pour laisser Germain faire la différence au pied. Un succès qui permet aux hommes de Pierre Berbizier de rester dans le haut du tableau.

Au terme d'un match médiocre, le Racing-Metro 92 est allé s'imposer à Brive, vendredi, dans le cadre de la 10e journée du Top 14 (18-12). Pragmatiques, les Franciliens n'ont jamais cherché à envoyer du jeu, et se sont contenter des fautes brivistes pour laisser Germain faire la différence au pied. Un succès qui permet aux hommes de Pierre Berbizier de rester dans le haut du tableau. Si François Hollande a su faire preuve, a-t-on dit, de pragmatisme pour remporter la primaire socialiste, il semble que la présence de l'ancien secrétaire du Parti Socialiste dans le stade Amédée-Domenech ait inspiré le Racing, vendredi, à Brive. Au terme d'un match d'une infinie tristesse, les Franciliens glanent en effet leur deuxième succès de rang à l'extérieur (18-12), et restent bien ancrés dans le Top 6 du championnat. Une victoire que les hommes de Pierre Berbizier ont été chercher avec un froid réalisme qui a laissé les Brivistes sans voix. Pour cela, les Racingmen ont su laisser passer l'orage, en début de rencontre, face à une équipe briviste motivée. "On était dans le vrai. On a été fort dans le jeu d'avant, mais pas assez pour les mettre à la faute", regrette Alexandre Bias, au micro de Canal+ Sport. Bélie profite toutefois de la première faille adverse pour passer une pénalité (3-0, 34e), mais Germain remet les deux équipes dos à dos, avant le retour au vestiaire (3-3, 40e). "On craque sur une mêlée alors qu'on était dominateur, c'est amer", souffle Arnaud Méla. Nallet de retour Au retour sur le pré, les coups de pied d'occupation commencent à s'enchaîner, et c'est le Racing qui se montre le plus solide sur les bases, et met Brive à la faute (9-3, 52e). "Ils sont plus pragmatiques que nous. On a du mal à mettre la main sur le ballon pour être en mesure de les mettre à la faute", grogne Ugo Mola, sur son banc. Et si Bélie rapproche les siens (9-6, 55e), Germain est réglé comme un coucou suisse et sort les Corréziens du bonus (15-6, 71e). "On était bien organisé, mais sur un ou deux détails, ça a basculé. C'est comme ça le Top 14", constate Bias. Au final, sur une ultime faute de Nallet, qui faisait son retour suite à la Coupe du monde, Caminati remet les Brivistes dans le bonus (18-12, 80e), mais laisse ses coéquipiers à leurs regrets. "On a commis des petites erreurs, on leur offre des points faciles", constate Bias. " Ils ont plus d'expérience", ajoute son coach. De son côté, le Racing se contente de ces quatre points. " Les conditions étaient difficiles, ce n'était pas évident de jouer au ballon. On a occupé énormément au pied. On avait une bonne organisation défensive, pour constamment occuper le terrain et voilà", conclut Nallet. Pourquoi faire plus ?