Le PSG calme le jeu

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Olivier CHAUVET , modifié à
Après une semaine agitée, marquée par les "affaires" Sessegnon et Luyindula et la défaite en demi-finale de la Coupe de la Ligue face à Montpellier (0-1), le PSG s'est rassuré en dominant Agen en Coupe de France (3-2). Une victoire pas vraiment convaincante, mais qui permet au club de la capitale de travailler dans la sérénité avant le déplacement de samedi prévu à Arles-Avignon.

Après une semaine agitée, marquée par les affaires Sessegnon et Luyindula et la défaite en demi-finale de la Coupe de la Ligue face à Montpellier (0-1), le PSG s'est rassuré en dominant Agen en Coupe de France (3-2). Une victoire pas vraiment convaincante, mais qui permet au club de la capitale de travailler dans la sérénité avant le déplacement de samedi prévu à Arles-Avignon. Auteur d'un remarquable début de saison qui lui a permis de finir l'année à la deuxième place du classement de Ligue 1, tout en étant toujours en lice dans trois autres compétitions (Ligue Europa, Coupe de France et Coupe de la Ligue), le Paris Saint-Germain a connu un mois de janvier plutôt agité, qui a fait naître quelques doutes. Ce sont d'abord les velléités de départ de Stéphane Sessegnon, poussé sur le banc par Ludovic Giuly, qui ont refroidi l'ambiance du côté du Camp des Loges. Si le Béninois a accepté de revenir à l'entraînement jeudi dernier après près d'un mois d'absence, le problème n'est pas réglé pour autant. L'ancien manceau souhaite toujours quitter le club. Mais le cas Sessegnon n'est pas le seul à régler pour Antoine Kombouaré. Peu enclin à faire tourner son onze de départ, qui s'avère il est vrai plutôt efficace, l'entraîneur parisien doit gérer la grogne de certains remplaçants en manque de temps de jeu, comme Péguy Luyindula, qui, déçu de ne pas être titulaire face à Montpellier en demi-finale de la Coupe de la Ligue (0-1), a eu des mots avec son entraîneur et aurait refusé de faire son entrée en cours de match. Les deux hommes ont toutefois tenté de calmer le jeu après coup en publiant un communiqué commun minimisant l'incident. Kombouaré: "Je ne suis pas content d'en avoir encaissé deux" C'est donc dans une ambiance plutôt tendue que le PSG se déplaçait à Agen dimanche à l'occasion des 16e de finale de la Coupe de France. Si les Parisiens n'ont pas été particulièrement brillants et ont souffert jusqu'au bout, ils ont obtenu leur billet pour le tour suivant en s'imposant (3-2), grâce notamment à Luyindula, titulaire et auteur du deuxième but des siens. Sessegnon, forcément à court de rythme et officiellement victime d'un virus, n'était en revanche toujours pas dans le groupe. Une qualification au forceps qui a le mérite de permettre aux Parisiens, qui iront à Martigues lors du tour suivant, de préparer les échéances à venir dans le calme. "On n'en menait pas large avant la rencontre. Nous connaissions cette équipe et ce terrain. C'était un match difficile face à un adversaire de qualité qui nous a poussé dans nos derniers retranchements, confiait à l'issue de la rencontre un Antoine Kombouaré plutôt satisfait mais qui ne manquait toutefois pas de souligner la fébrilité défensive de ses troupes. Marquer trois buts, c'est bien. Mais je ne suis pas content d'en avoir encaissé deux. Cela reste une belle victoire". Prochain rendez-vous pour le PSG, un déplacement samedi, à l'occasion de la 21e journée, sur la pelouse de la lanterne rouge de Ligue 1 Arles-Avignon, où la victoire sera impérative pour rester dans le sillage du leader lillois, qui recevra Lens, et éloigner encore un peu plus les nuages de ces dernières semaines.