Le PL, c'est renversant

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Par PAUL ROUGET , modifié à
A la traîne une grande partie de la rencontre face à des Roannais diminués, le Paris-Levallois a renversé la vapeur dans les dernières minutes pour l'emporter d'un souffle face à Roanne (95-92) vendredi soir, confirmant ainsi son bon début de saison. Dans l'autre match de la soirée, Chalon s'est adjugé le derby bourguignon face à Dijon (77-75). Suite de cette 4e journée samedi.

A la traîne une grande partie de la rencontre face à des Roannais diminués, le Paris-Levallois a renversé la vapeur dans les dernières minutes pour l'emporter d'un souffle face à Roanne (95-92) vendredi soir, confirmant ainsi son bon début de saison. Dans l'autre match de la soirée, Chalon s'est adjugé le derby bourguignon face à Dijon (77-75). Suite de cette 4e journée samedi. Ils ont changé. Victorieux de Roanne au finish vendredi soir (95-92), les joueurs du Paris-Levallois ont confirmé leur bonne entame en championnat, avec désormais trois succès au compteur en quatre journées et donc une seule défaite, mais d'une courte tête, chez le Villeurbanne de Tony Parker (73-75). Un début de saison qui, pour l'entraîneur francilien, ne doit rien au hasard. "Par rapport à la précédente, l'équipe possède un état d'esprit remarquable et elle accepte de s'entraîner très durement, confiait avant la rencontre Christophe Denis sur le site du PL. L'équipe a également l'aptitude à revenir dans le match quelques soient les circonstances. Elle n'abandonne jamais. Elle gagne, elle perd, mais elle donne tout ce qu'elle a." Un phénomène qui s'est encore confirmé vendredi soir à Levallois, pour le premier match de la saison disputé au Palais des Sports, "la maison" comme l'appelle Vincent Masingue. Un antre où l'expérimenté pivot et ses coéquipiers ont bien failli, malgré des débuts équilibrés (32-32, 15e), trépasser face à une Chorale privée de l'explosif Solo Diabaté, écarté du groupe après une altercation avec son entraîneur Jean-Denys Choulet. Et même avec une rotation limitée, les Choraliens de John Holland (18 points à 4/5 à 3 points) dominaient globalement les débats et s'apprêtaient même à conclure l'affaire, avec neuf longueurs d'avance à moins de cinq minutes du terme (81-72, 34e). Mais ces Parisiens ne lâchent vraiment rien cette saison, et ils le prouvaient en infligeant un 16-3 à leurs adversaires, avec notamment quatre tirs primés d'Eric Chatfield et Jawad Williams (88-84, 37e). Chatfield, meilleur marqueur du championnat, confirmait son statut, en terminant, comme Williams, avec 26 unités au final, et en inscrivant deux lancers francs décisifs dans la dernière minute (93-90, 39e). Andre Barrett avait beau ramener les visiteurs à trois longueurs (95-92), Braud et Holland manquaient tour à tour d'arracher la prolongation. "Tous les joueurs adhérent et personne ne rechigne", apprécie encore Christophe Denis. Ses hommes ont désormais une magnifique occasion d'enchaîner puisqu'ils recevront à nouveau lors de la prochaine journée. Et surtout, c'est une équipe de Hyères-Toulon au bord du gouffre qui se rendra à Marcel Cerdan vendredi prochain. Dans l'autre rencontre de la soirée, le derby bourguignon a tourné à l'avantage de Chalon sur Saône sur le parquet de Dijon. Blake Schilb (21 points, 6 passes) et ses partenaires, auteurs d'une entame idéale (26-9, 10e), allaient gérer cette rencontre tranquillement malgré quelques frayeurs comme sur ce tir primé de David Melody (48-44, 26e). Les troupes de Gregor Beugnot lâchaient juste un peu de lest en toute fin de match, mais Bobby Dixon (22 points) et les siens venaient échouer à deux petites longueurs (75-77), en dépit d'un tir à trois points de l'ancien meneur villeurbannais à la dernière seconde. Suite de cette quatrième journée samedi, avec, peut-être, les dernières minutes en Pro A de Tony Parker et des autres NBAers... (Lire Merci and au revoir ?)