L'AC Milan n'est plus seul

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Yannick SAGORIN , modifié à
Surpris à domicile samedi soir par l'AS Roma (0-1), l'AC Milan s'était ainsi exposé au retour sur ses talons de ses trois plus proches poursuivants. Parmi la meute, la Lazio et le Napoli n'ont pas manqué leur chance de revenir à trois longueurs du leader, disposant respectivement de l'Udinese (3-2) et de Lecce (1-0), dimanche, lors de la 17e journée de Serie A. La Juventus en revanche a raté le coche, neutralisée par le Chievo à Vérone (1-1).

Surpris à domicile samedi soir par l'AS Roma (0-1), l'AC Milan s'était ainsi exposé au retour sur ses talons de ses trois plus proches poursuivants. Parmi la meute, la Lazio et le Napoli n'ont pas manqué leur chance de revenir à trois longueurs du leader, disposant respectivement de l'Udinese (3-2) et de Lecce (1-0), dimanche, lors de la 17e journée de Serie A. La Juventus en revanche a raté le coche, neutralisée par le Chievo à Vérone (1-1). L'AC Milan peut s'en mordre les doigts. Alors qu'ils avaient l'opportunité de passer les fêtes au chaud, confortés dans leur leadership par une marge de six points exceptionnelle de l'autre côté des Alpes à cette période de la saison, les Rossoneri ont péché par suffisance, samedi soir, devant une Roma limitée et néanmoins suffisamment opportuniste pour ne pas laisser passer sa chance. Défaits 0-1 sur leur pelouse, poignardés dans le dos par un Borriello bien connu de la maison, les Milanais ont ainsi fait des heureux. Au sud du pays essentiellement. Ironie du sort, cette performance de la Louve a eu le mérite de favoriser deux de ses plus grands rivaux, pour ne pas dire ennemis: la Lazio et le Napoli. Ce dimanche soir, à l'heure de savourer enfin la trêve hivernale, les deux clubs en question ne pointent plus qu'à trois encablures du patron lombard. Une position privilégiée qui ne s'est toutefois pas offerte aux intéressés. Appelés à jouer en tout début d'après-midi, les Laziale n'ont fait la différence contre l'Udinese qu'en fin de rencontre, bien aidés en cela par le malheureux Zapata, buteur contre son camp alors que Sanchez et Denis s'étaient employés à répondre à Hernanes et Biava. En vain (3-2). Cavani, l'arme fatale du Napoli Pour les Napolitains, la victoire ne s'est pas dessinée plus prématurément, Cavani, le seul et unique buteur du match, alors auteur de sa dixième réalisation de la saison, n'ayant trouvé la faille qu'à l'expiration du temps réglementaire (1-0). Quatre jours auparavant, le même Uruguayen avait frappé dans le temps additionnel pour permettre au SSCN de rallier les seizièmes de finale de la Ligue Europa aux dépens du Steaua Bucarest. Face à une équipe de Lecce plongée dans la zone rouge de la Serie A, on n'en attendait pas moins il est vrai de la part d'un Napoli qui cette saison ne s'est guère incliné que face à des formations de tout premier ordre (la Lazio, l'AC Milan et un Chievo qui pointait alors au 2e rang du classement). Trouble-fête en chef du calcio cette saison, l'équipe de Vérone n'a d'ailleurs pas manqué de s'illustrer au détriment d'une grosse cylindrée ce week-end encore. Dans la lignée de son succès sur l'Inter (2-1) et de son match nul devant la Roma (2-2), le Chievo a signé ce dimanche un troisième résultat domestique flatteur consécutif, en tenant en échec une Juventus qui elle aussi ambitionnait de revenir à trois points de l'AC Milan. Malgré le but de Quagliarella en première période, les Bianconeri, en infériorité numérique près de 40 minutes durant après l'expulsion de Giandonato, ont fini par craquer dans les arrêts de jeu, contraints au nul par Pellissier (1-1). Un moindre mal pour les Rossoneri...