Après plusieurs heures de valses hésitations, les organisateurs semblent enfin avoir tranché. Le départ de la Transat Jacques-Vabre, course transatlantique en double, devrait avoir lieu jeudi.
"La tendance se tourne vers un départ très probable jeudi 7 novembre, avec un briefing des skippers prévu le mercredi 6 novembre à 15h00", est-il indiqué sur le site officiel de cette course en double de 5.400 milles (environ 10.000 km), qui se déroule tous les deux ans. "La météo semble ouvrir une porte le jeudi 7 novembre avant l'arrivée d'une grosse dépression dans la journée de samedi."
Pourquoi le départ avait-il été reporté ? Parce que la direction de l'épreuve avait anticipé une météo capricieuse pour les journées de lundi et mardi. Des vents d'ouest de 30 à 50 noeuds (55,5 à 92,5 km/heure) étaient en effet attendus en ce début de semaine. Un premier report avait été annoncé samedi, avec un départ décalé du dimanche au lundi.
Pourquoi la décision avait-elle déplu ? Parce que tous les marins n'appréhendaient pas la mauvaise météo de la même façon. A la différence d'autres grandes courses au large, la Transat Jacques-Vabre est en effet ouverte à différentes classes de bateaux.
Ainsi, les Class40, plus petits et moins rapides, sont logiquement plus soumis aux aléas climatiques que les grands multicoques ou même que les monocoques de type Imoca. "Quand, au dernier moment comme ça, il y a des reports, c'est toujours ennuyeux", regrettait dimanche soir sur Europe 1 le skipper de PRB (Imoca), Vincent Riou. "Ça fait déjà une semaine qu'on tourne en rond ici. On part pour faire du sport, mais on n'a pas eu trop l'occasion de se défouler, donc on va commencer par aller se défouler et essayer d'être au top le jour venu."
Comment la direction s'en est-elle sortie ? Alors que la direction de l'épreuve avait décidé dans un premier temps d'échelonner les départs des concurrents dans la semaine, elle a annoncé lundi que les 44 départs se feront jeudi. Les Class40, les Imoca, les Multi50 et les MOD70 devraient donc tous être en mer en même temps. Les 88 marins réunis dans le port du Havre n'attendent que ça.