JO : le Wall Street Journal confond Monfort et Boyon

Neslon Monfort, accusé à tort de chauvinisme par le Wall Street journal.
Neslon Monfort, accusé à tort de chauvinisme par le Wall Street journal.
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Le quotidien américain taxe l'intervieweur de chauvinisme, en citant des propos de son collègue.

Dans un article très remarqué, le Wall Street Journal décerne la palme d’or du commentateur le plus chauvin à Nelson Monfort. Or, il semble que le quotidien américain ait confondu celui qui s’est fait remarquer, pas forcément en bien d’ailleurs, sur les bords de la piscine olympique pour se questions aux sportifs, et Alexandre Boyon, qui commentait les courses de natation en direct.

Le WSJ cite en effet en exemple la finale du 4x100 mètres au cours duquel, affirme-t-il, Nelson Monfort aurait hurlé les mots suivants, quand Yannick Agnel rattrapait le nageur américain dans la dernière longueur : "Allez Yannick, rattrape-le. Ça y est, c’est fait ! c’est fait ! Le jour de gloire est arrivé. Les français sont champions olympiques ! Cham-pions olym-piques ! Quel incroyable scénario, quelle journée, quelle sensation!". Ces mots ont bel et bien été prononcé avec un certain enthousiasme, mais par Alexandre Boyon.

La preuve ici :

Pour Nelson Monfort, ces Jeux olympiques ne sont décidément pas de tout repos. L’interviewer polyglotte avait en effet été brocardé sur le Web pour une question pas franchement finaude posée à Ophélie-Cyrielle Etienne. Le voilà désormais accusé de chauvinisme. Je me considère comme un citoyen du monde. Je ne suis pas du tout chauvin", se défend d’ailleurs Nelson Monfort dans le Wall Street journal. A raison