Hamilton répond par le chrono

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Guillaume BARDOU, Br De Sports.fr , modifié à
Critiqué après sa nouvelle sortie de piste à Spa il y a deux semaines, Lewis Hamilton a réalisé le meilleur temps de la première séance d'essais libres du Grand Prix d'Italie à Monza. Si le Britannique a ensuite été dominé d'un souffle par Sebastian Vettel lors de la deuxième séance l'après-midi, le pilote McLaren s'affirme comme un sérieux prétendant à la victoire dimanche.

Critiqué après sa nouvelle sortie de piste à Spa il y a deux semaines, Lewis Hamilton a réalisé le meilleur temps de la première séance d'essais libres du Grand Prix d'Italie à Monza. Si le Britannique a ensuite été dominé d'un souffle par Sebastian Vettel lors de la deuxième séance l'après-midi, le pilote McLaren s'affirme comme un sérieux prétendant à la victoire dimanche. Un lion en cage. Voilà comment Lewis Hamilton a dû sans doute passer ces deux dernières semaines impatient de reprendre la piste alors que les critiques pleuvaient de toute part en Angleterre suite à sa nouvelle bévue en Belgique (accrochage avec Kobayahi au 13e tour suivi d'une violente sortie de piste). Au point que son équipe ne soit contrainte à une intense campagne de presse cette semaine pour éteindre l'incendie. "Lewis est un grand pilote qui a gagné des courses cette année et chaque année où il a piloté pour McLaren. Attaquer aussi fort apporte certaines prises de risque élevées. Nous n'allons pas lui demander de changer. Lewis est Lewis. Il obtient des résultats avec une approche agressive. Nous sommes entièrement d'accord avec cela", avait ainsi rassuré son ingénieur Phil Prew mercredi. Le champion du monde 2008 n'a pas traîné pour démontrer sa détermination, réalisant une première séance d'essais parfaite, améliorant régulièrement ses chronos pour en finir à 1'23"865, près d'une seconde de mieux que son dauphin et coéquipier chez McLaren, Jenson Button (1'24"786) ! Le pari de Schumi Il en aurait d'ailleurs sûrement été de même l'après midi venu, son acolyte en moins puisque Vettel montrait les dents, fort d'un troisième secteur où les RB7 se montraient particulièrement à l'aise pour négocier la variante Ascari puis l'entrée dans la terrible Parabolica. Mais gêné par Alguersuari dans cette même Parabolique, le dernier long virage à droite du temple de la vitesse, le Britannique a coupé son effort avant de voir le leader du championnat du monde le déposséder du meilleur temps de l'après-midi (1'24'"010)... Pas vraiment inquiétant alors que les chronos restaient en deçà du matin et que plusieurs pilotes intensifiaient leur préparation pour la course. L'inconnue reste donc de mise entre les difficultés de Ferrari le matin (7e et 8e), la Scuderia ayant ensuite rassuré sans vraiment convaincre les tifosi (Massa 4e, Alonso 5e l'après-midi), la discrétion de Webber en retrait et les énormes premiers secteurs de Schumacher lors de la deuxième séance. L'Allemand a opté pour des appuis minimums afin de se rapprocher des meilleurs chronos mais sa Flèche d'Argent manque encore d'équilibre dans le deuxième secteur, le moins rapide du tracé. A suivre toutefois... Hamilton lui se place, un an après avoir perdu de grandes chances de titre en Italie. Le Britannique avait en effet accroché Massa à la Variante della Roggia abandonnant dès le premier tour en raison de dommages trop importants sur sa direction. Une raison de plus pour prendre une belle revanche dès samedi en visant la pole position sur l'ultra rapide tracé lombard.