Fillol, le crachat qui fait parler

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avec AFP , modifié à
EXPLICATION DE TWEET - Le demi de mêlée du Stade Français a craché sur un joueur, samedi.

"Je suis dégoûté par ce qui s'est passé au cours du match d'hier (de samedi). Cela n'a pas sa place dans le rugby, ni nulle part ailleurs." Le demi de mêlée de Bath, qui s'exprime ainsi dimanche sur son compte Twitter, a du mal à digérer. Samedi, Peter Stringer, ancien international irlandais, a reçu un crachat au visage de la part de son vis-à-vis du Stade Français, Jérôme Fillol, samedi, lors du quart de finale du Challenge européen remporté par le club parisien (36-20).

Fillol crache au visage de Stringer :

A l'issue de la rencontre, Stringer avait déjà déclaré au sujet de cet incident qu'"on ne pouvait guère tomber plus bas". Le directeur général de la Fédération internationale de rugby (IRB), Brett Gosper, a pour sa part déclaré sur Twitter que "le crachat sur Stringer devait être puni avec toute la sévérité prévue par le règlement".

Comme le précise ensuite Brett Gosper, la sanction prévue pour un crachat est au minimum de quatre semaines de suspension mais peut aller jusqu'à... 52 semaines, suivant la gravité du geste. Etant donné la prise de position de l'IRB, Fillol, qui peut être cité jusqu'à 50 heures après la rencontre, peut commencer à se faire du souci...