Djokovic-Federer, un classique

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François QUIVORON , modifié à
La première affiche des demi-finales de l'Open d'Australie est désormais connue. Elle opposera Roger Federer à Novak Djokovic, tombeur ce mardi de Tomas Berdych en trois manches (6-1, 7-6, 6-1). Les deux hommes se retrouvent pour la cinquième fois dans le dernier carré d'un tournoi majeur. C'est aussi la revanche de l'édition 2008 lorsque le Serbe s'était imposé avant de remporter son premier titre du Grand Chelem.

La première affiche des demi-finales de l'Open d'Australie est désormais connue. Elle opposera Roger Federer à Novak Djokovic, tombeur ce mardi de Tomas Berdych en trois manches (6-1, 7-6, 6-1). Les deux hommes se retrouvent pour la cinquième fois dans le dernier carré d'un tournoi majeur. C'est aussi la revanche de l'édition 2008 lorsque le Serbe s'était imposé avant de remporter son premier titre du Grand Chelem. Si l'affiche Nadal-Federer est un classique en finale de Grand Chelem (sept rencontres au total), celle entre Novak Djokovic et le Suisse en demie l'est tout autant. Grâce à son succès ce mardi contre Tomas Berdych en quarts de finale de l'Open d'Australie (6-1, 7-6, 6-1), le n°3 mondial retrouvera Federer dans le dernier carré pour la cinquième fois à ce stade de la compétition dans un tournoi majeur. Les deux hommes en sont à deux victoires chacun pour le moment (US Open 2008 et 2009 pour Federer, Open d'Australie 2008 et US Open 2010 pour Djokovic). Le match programmé vendredi prend alors des allures de cinquième set. Il y aura aussi de la revanche dans l'air. Surtout pour le Bâlois, battu en cinq manches à New York en septembre dernier alors qu'il avait la partie bien en mains. La victoire du Serbe à Melbourne en 2008 ne souffre quant à elle d'aucune contestation, tant Djokovic avait survolé le tournoi jusqu'à son succès en finale contre Jo-Wilfried Tsonga. Depuis le début de l'édition 2011, le n°3 mondial fait preuve de la même application et de la même hargne qui l'avaient mené à son premier sacre majeur. A l'exception d'un set abandonné bêtement contre Dodig au deuxième tour, Djokovic n'a rien laissé passer, même à un Berdych que tout le monde craignait sur les courts australiens. Solide au service, efficace en retours Extrêmement solide sur son engagement (deux balles de break à défendre, une seule concédée), le Serbe a surtout construit sa victoire en retours de service. L'un des points forts de Berdych, qui claque la plupart de ses premières balles à plus de 200 km/h, n'a pas du tout gêné Djokovic, très à l'aise dans la lecture des trajectoires et dans l'anticipation. Et quand il a l'oeil comme ça, difficile alors de le déborder. Sa couverture de terrain exemplaire a ensuite eu raison des coups à plat de son adversaire, trop irrégulier pour prétendre à une place dans le dernier carré (32 fautes directes). Après un premier set à sens unique, bouclé 6-1 en 36 minutes par Djokovic, le combat s'engageait enfin dès l'entame de la seconde manche. Jusque-là inexistant sur le service adverse, Berdych décrochait ses deux seules balles de break du match et convertissait la deuxième pour relancer la rencontre (4-1). Plus accrocheur, le protégé de Marian Vajda recollait toutefois rapidement (4-4), avant de forcer la décision dans le jeu décisif (7-6). Plombé et démoralisé par la perte du second set, le Tchèque lâchait prise dans le troisième, distillant au passage quelques coups dans les bâches (6-1). Djokovic n'avait sans doute pas besoin de cela pour se qualifier.