De Colo: "Comme ça que je joue"

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Propos recueillis par Thomas PISSELET , modifié à
Auteur de son meilleur match depuis le début de l'Euro 2011, ce vendredi soir contre la Lituanie, Nando De Colo a été salué par tous ses coéquipiers après la victoire des Bleus (73-67). Mais l'arrière tricolore, qui a cumulé 21 points et 4 rebonds, ne veut pas s'arrêter en si bon chemin. "Je suis content d'avoir fait ça, mais il faut que ça continue", assure-t-il.

Auteur de son meilleur match depuis le début de l'Euro 2011, ce vendredi soir contre la Lituanie, Nando De Colo a été salué par tous ses coéquipiers après la victoire des Bleus (73-67). Mais l'arrière tricolore, qui a cumulé 21 points et 4 rebonds, ne veut pas s'arrêter en si bon chemin. "Je suis content d'avoir fait ça, mais il faut que ça continue", assure-t-il. Nando, les Bleus ont joué ce match à fond. C'était prévu ? Oui, on était tous conscients que ce match allait être dur mais on voulait quand même le gagner. Etre qualifié pour les quarts, c'est bien beau, mais on visait les deux premières places de notre groupe. C'est fait. Maintenant, il reste d'autres matches qui seront difficiles et c'est à nous de rester concentrés. Vous avez réalisé votre meilleur match depuis le début de cet Euro 2011 à un moment important où tout le monde vous attendait. Quel est votre sentiment par rapport à ça ? Pour moi, c'est bien. Avec un peu plus de minutes, j'ai pu dérouler mon jeu. Défensivement, je trouve que je suis là depuis le début de la compétition. Après, c'est en attaque que je devais continuer à être agressif et c'est ce que j'ai encore fait ce soir. Quand tu as des séquences plus longues sur le terrain, c'est plus simple. Et puis souvent, on garde deux ou trois fois les mêmes systèmes et, du coup, on s'adapte mieux. Vous avez créé beaucoup de situations en attaque. Comment vous êtes-vous senti dans les systèmes ? Je ne suis pas un joueur qui attend le ballon. C'est difficile pour moi d'attendre que la balle arrive et de shooter. J'ai besoin de rythme, d'agressivité et c'est plus simple quand j'ai le ballon en main. Je ne demande pas tous les ballons non plus, mais c'est comme ça que je joue. C'est ce que je fais depuis que je suis professionnel. J'aime aussi beaucoup jouer sans le ballon mais dès que je l'ai, je suis capable de faire ces choses-là. "A un moment, il fallait des actes..." Sentiez-vous que le moment était venu de montrer enfin votre vrai visage ? Je l'ai toujours dit, je reste concentré. Des gros matches, j'en fais toute la saison (à Valence), je connais le rythme. Bien sûr, je suis content d'avoir fait ça ce soir, pas seulement pour moi mais aussi pour l'équipe parce que cette victoire est importante. Il faut que ça continue. Tous vos coéquipiers ont salué votre performance sans même qu'on leur pose la question. C'est important pour vous ? Les paroles, c'est bien. Mais à un moment, il fallait des actes. Ce soir, j'ai eu un temps de jeu un peu plus important et ça m'a permis de me mettre dans le rythme, ça s'est vu. En défense, j'ai aussi réussi à être dedans, à piquer quelques ballons, plus que sur des séquences de deux minutes... Dans deux jours, vous affronterez l'Espagne. Allez-vous jouer ce match avec autant d'intensité sachant que l'enjeu sera minime ? Déjà, on va se reposer demain (samedi), ça va faire du bien à toute l'équipe. On verra ensuite comment on va s'organiser. Mais je ne pense qu'il faudra le lâcher. Il faut rester sur une certaine continuité.