Cholet s'arrache sur la fin

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Benoît CONTA , modifié à
PRO A - Cholet va s'imposer à Gravelines (73-83) et décroche la belle.

PRO A - Cholet va s'imposer à Gravelines (73-83) et décroche la belle.Cholet aura donc trouvé la recette sur le fil, alors que le précipice se faisait de plus en plus menaçant devant lui. Défaits lors des trois premières rencontres, qui les avaient opposés à Gravelines cette saison, les hommes d'Erman Kunter ont en effet attendu l'ultime quart-temps de leur demi-finale retour pour décrocher un précieux succès (73-83), qui leur permet de croire encore à la finale. Portés par un Mickaël Gelabale des grands soirs, tout heureux de prouver à ses détracteurs qu'il a encore du basket sous les semelles avec 17 points et 4 rebonds à son actif, les Choletais reprennent donc l'avantage du terrain.Mais Dieu sait que cette victoire fut longue à se dessiner tant les Gravelinois ont tout d'abord semblé concentrés, et bien décidés à ne pas laisser passer leur chance de vivre une deuxième finale après celle perdue en 2004, face à Pau. Le premier quart-temps est tout d'abord équilibré, laissant la part belle à l'offensive, avec un Gelabale et un Ben Woodside bien en rythme (20-20, 10e). C'est le moment choisi par le BCM pour mettre un gros coup d'accélérateur et creuser inexorablement l'écart, notamment grâce à un rebond dominateur, et à la réussite des ses attaquants (39-29, 20e). Gelabale: "Du beau boulot"Au retour sur le parquet, rien ne change, et les Nordistes continuent leur balade de santé, laissant même s'endormir peu à peu un public déjà en train de réserver les billets de train pour la finale de Bercy (61-44, 28e). C'est le moment choisi par Fabien Causeur, meneur responsabilisé par l'absence de John Linehan, pour enfiler les paniers, et ramener dans son sillage ses coéquipiers à portée de fusil de leurs adversaires (61-55, 30e). "J'étais là en dépannage ce soir, je me suis dit qu'il n'y avait plus rien à perdre", précisait après coup, au micro de Sport+, le jeune meneur.Un quatrième quart qui se présente alors à sens unique puisque les joueurs des Mauges, Gelabale en tête, entrent en fusion à trois points et portent un éclat quasi-fatal à leur adversaires (66-75, 36e). Le suspense n'est pas pour autant mort puisqu'une claquette-dunk de J.K. Edwards réveille les fans du Sportica (73-77, 37e). L'atmosphère devient alors irrespirable dans la salle, et c'est Robinson qui libère définitivement Kunter et sa bande d'un énorme shoot en rupture (73-79, 40e). "Tout le monde disait qu'on allait perdre, on est venu et on s'est battu. La zone nous a beaucoup aidés, c'est du beau boulot", concluait Gelabale, avant que Causeur ne donne rendez-vous à La Meilleraie: "A nous de finir le travail à la maison".