Chelsea sans forcer

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ERIC DELTOUR , modifié à
Pour la sixième fois de son histoire, Chelsea se qualifie pour les quarts de finale de la Ligue des Champions. Une performance que le club londonien, tenu en échec (0-0) ce mercredi, à Stamford Bridge, par un modeste FC Copenhague, accomplit sans briller en se contentant de gérer son avantage du match aller au Danemark (2-0). Trois clubs anglais seront au rendez-vous de ce printemps européen.

Pour la sixième fois de son histoire, Chelsea se qualifie pour les quarts de finale de la Ligue des Champions. Une performance que le club londonien, tenu en échec (0-0) ce mercredi, à Stamford Bridge, par un modeste FC Copenhague, accomplit sans briller en se contentant de gérer son avantage du match aller au Danemark (2-0). Trois clubs anglais seront au rendez-vous de ce printemps européen. Sans forcer son talent, et surtout maladroite dans le dernier geste, l'équipe de Chelsea a validé son billet pour les quarts de finale de la Ligue des Champions ce mercredi, sur sa pelouse de Stamford Bridge, où le modeste FC Copenhague a pourtant réussi l'exploit de tenir les Blues en échec (0-0). Un résultat sans incidence pour les hommes d'Ancelotti, qui avaient su il y a quinze jours, au Danemark, faire le nécessaire en creusant un écart de deux buts (2-0) grâce au doublé de Nicolas Anelka. Voir néanmoins Chelsea ainsi buter sur une défense aussi peu réputée à ce stade de la compétition, à l'image d'un Didier Drogba, qui n'a plus fait trembler les filets depuis neuf match officiels consécutifs, ou d'un Torres, réduit à un rôle de doublure et incapable d'ouvrir son compteur depuis son arrivée en janvier dernier, laisse à penser que ce cru londonien risque de manquer au final d'un peu de longueur en bouche... Copenhague touche du bois On ne change pas un système qui a donné à ce point satisfaction au match aller au Danemark et c'est sans grande surprise que l'on retrouve au coup d'envoi le duo d'attaque Anelka-Drogba, qui laisse Fernando Torres comme Florent Malouda sur le banc. Un 4-4-2 qui d'emblée permet à Franck Lampard, bien alerté dans la surface par Ashley Cole, d'inquiéter le but de Johan Wiland sans trouver le cadre (3e). Ce même Cole qui, très incisif, vient frapper dans le petit filet à angle fermé (8e). L'arrière-gauche anglais donne le ton ! La défense de Copenhague donne déjà des signes inquiétants, à l'image de ces démarrages répétés dans son dos, qui permettent à Didier Drogba de se mettre en évidence comme sur cette talonnade pour l'inévitable Cole, qui décale Yuri Zhirkov, dont la frappe trop enlevée ne fait qu'enrouler le poteau de Wiland (18e). Ce même Zhirkov qui trouve Nicolas Anelka, toujours oublié par l'arrière-garde danoise, mais qui bute sur le portier adverse (21e). On soupçonne au vu de cette entame une formalité pour les Blues et pourtant, Copenhague va s'offrir la plus belle occasion de cette première période avec ce coup-franc ourlé à la perfection aux 25 mètres par le Sénégalais Dame N'Doye, qui s'écrase sur le poteau d'un Petr Cech battu sur ce coup-là (26e). Un frisson vient de parcourir Stamford Bridge et, comme un coup de frein sur les ardeurs londoniennes, seul Zhirkov, bien servi par un Anelka encore parti à la limite du hors-jeu, vient égayer cette fin de premier acte. Sans plus de réussite pour trouver le cadre aux six mètres (33e). Si Chelsea est en échec à la pause (0-0), sa position de qualifié reste toujours aussi solide. Elle l'est d'autant plus que Copenhague ne s'est signalé que sur un seul tir cadré ! Au retour des vestiaires, les Blues attaquent cette reprise comme ils sont entrés dans cette partie. Pied au plancher, à l'image de ces opportunités que s'offrent sans attendre Drogba, isolé au second poteau sans pour autant trouver la cible (48e), et Obi Mikel, qui à son tour trouve du bois en plaçant sa tête sur la transversale d'un Wiland trop court dans sa sortie (51e). Celui-là même qui, sur la première tentative de Torres après l'entrée en jeu de l'Espagnol en pointe à la place d'Anelka, s'interpose pour priver l'attaquant champion du monde de son premier but sous ses nouvelles couleurs (74e). Tout le symbole d'un match nul et vierge.