Chabal : "la fin d'un long supplice"

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avec AFP , modifié à
RUGBY - Le 3e ligne, star du sport français, s'est confié vendredi sur son départ du Racing.

Quelques heures seulement après l'officialisation de son divorce d'avec le Racing, Sébastien Chabal a tenu une conférence de presse, vendredi, à Antony, dans les Hauts-de-Seine. Il est revenu sur les circonstances de son départ et sur ses perspectives d'avenir. Extraits.

Son départ du Racing. Sébastien Chabal était arrivé à l'été 2009 au Racing, nouvellement promu en Top 14. A l'époque, l'objectif du président, Jacky Lorenzetti, était clair : faire de "Caveman" sa figure de proue, l'image du club. Mais, alors que des discussions étaient en cours pour une prolongation de contrat, le terrain et ses problèmes ont refait surface. "Après de longues négociations avec le président, nous étions d'accord sur l'aspect financier, tout était calé. Après moult réunions, il est apparu que mon niveau sportif ne leur donnait pas assez de satisfaction." Et par "leur", le troisième ligne international semble surtout entendre "lui", à savoir son entraîneur, Pierre Berbizier.

Les tensions avec Berbizier. Si Chabal quitte le Racing à cinq mois de la fin de son contrat, c'est d'abord en raison de ses relations, très tendues, avec le manager du club, Pierre Berbizier. Lundi, les deux hommes, au tempérament volcanique, s'étaient opposés autour de sa prolongation de contrat. Vendredi, le rugbyman le plus célèbre de France a confirmé la raison principale de son départ anticipé. "Je suis triste et déçu, c'est la fin d'une aventure, mais aussi la fin d'un long supplice", a même déclaré Chabal. "Je n'étais plus heureux, plus épanoui en tant que joueur. La cause, c'est le sportif, le terrain, mon incompréhension et la communication qui ne passait plus avec Pierre Berbizier, le manager général." Cette saison, Chabal n'a été titulaire qu'à six reprises sur seize journées (deux remplacements).

Son avenir dans le rugby. A 34 ans, Chabal estime encore être en forme. "Physiquement, je suis très, très bien, je me sens aérien sur le terrain, très franchement", a insisté le troisième ligne, qui a également connu quelques pépins physiques lors de son passage de deux ans et demi dans les Hauts-de-Seine. "Je suis libre de tout contrat. Je suis libre de resigner immédiatement dans un autre club." Le Stade Français et le RC Toulon, deux clubs habitués des coups d'éclat médiatiques, mais aussi Lyon, seraient sur les rangs pour le recruter. Mais la "Chabalmania" pourrait aussi s'exporter, au Japon ou dans l'hémisphère Sud. "Je pensais que le Racing-Métro serait ma dernière étape, il y en aura encore une. Je vais prendre le temps de la réflexion pour faire le bon choix, ne pas me tromper et prendre du plaisir."