Au tour de Wisniewski...

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S.L. , modifié à
Cinq jours après le forfait de François Trinh-Duc, le XV de France a peut-être perdu jeudi, à l'occasion d'une folle 12e journée du Top 14, son suppléant au poste d'ouvreur, Jonathan Wisniewski. Touché au genou droit à Agen, le Racingman est dans l'incertitude, même si Marc Lièvremont attendait son joueur vendredi midi, à Marcoussis, au rassemblement des Bleus. D'autres Tricolores ont aussi souffert...

Cinq jours après le forfait de François Trinh-Duc, le XV de France a peut-être perdu jeudi, à l'occasion d'une folle 12e journée du Top 14, son suppléant au poste d'ouvreur, Jonathan Wisniewski. Touché au genou droit à Agen, le Racingman est dans l'incertitude, même si Marc Lièvremont attendait son joueur vendredi midi, à Marcoussis, au rassemblement des Bleus. D'autres Tricolores ont aussi souffert... Riches en surprises, la 12e journée du Top 14 n'a pas épargné les internationaux triclores, au premier rang desquels le Racingman Jonathan Wisniewski. L'inquiétude est en effet de mise pour Marc Lièvremont et le staff du XV de France après la sortie sur blessure à Armandie, où le SU Agen accueillait ce jeudi le Racing-Métro 92 de l'ouvreur francilien. Touché au genou droit au cours de la première période, Wisniewski a été contraint de quitter ses partenaires à la 28e minute de jeu. Un strapping a immédiatement été posé sur son articulation sur le banc du Racing. Faut-il déjà évoquer une malédiction autour des demis d'ouverture du XV de France... Appelé pour la première fois en équipe de France dimanche pour les test-matches de novembre par Lièvremont pour suppléer François Trinh-Duc, forfait, le n°10 du Racing-Métro 92 à son tour s'est retrouvé touché dans sa chair. "Sur une des premières actions, j'ai eu le genou qui est un peu parti. J'ai ressenti une douleur sur le côté, a commenté l'intéressé au micro de Canal+. Le genou s'est mis à se raidir, donc je n'arrivais plus à courir, ni à fléchir... J'espère que ça ira." Tout sauf rassurant pour le Racingman, qui devait se soumettre à des examens ce vendredi matin. Joint par Canal+, le sélectionneur XV de France, Marc Lièvremont, a assuré que Wisniewski sera bien présent à la mi-journée, à Marcoussis, au rassemblement des Bleus avant le coup d'envoi de la préparation des test-matches de novembre. Reste à savoir dans quel état physique... Bonnaire proche du KO, Harinordoquy, encore les côtes Et si Wisniewski inspirait ce jeudi, à quelques heures du rassemblement du XV de France, de sérieuses inquiétudes, celui qui ferait figure de favori en cas de forfait du Racingman, le Toulousain David Skrela n'a pu lui non plus aller au bout de son match face à Bourgoin. Victime à la 64e minute de jeu d'une béquille au niveau de la cuisse, le n°10 a finalement dû quitter la pelouse du Stade des Alpes après avoir repris les commandes de la ligne d'attaque toulousaine à onze minutes du coup de sifflet final, contraint d'appliquer une poche de glace sur sa blessure. A La Rochelle, théâtre d'un improbable camouflet pour les Champions de France, défaits (22-14) par les Maritimes, c'est à la demande de ses partenaires Morgan Parra et Alexandre Audebert que Julien Bonnaire a été contraint de laisser sa place à Sione Lauaki peu avant l'heure de jeu, suite à une manchette, qui a laissé le troisième ligne international proche du KO. Ses coéquipiers ont semblé estimer que Bonnaire n'était pas apte à poursuivre la rencontre. Toutefois, le joueur a pu regagner son banc tout en restant conscient. Plus de peur que de mal a priori pour l'ancien Berjallien... A Biarritz, en plein brouillard face à Castres (17-17), Imanol Harinordoquy, qui effectuait son retour, n'a lui non plus pas été en mesure de tenir sa place jusqu'au terme de la rencontre. Touché aux côtes, là où le Basque a déjà été durement touché en fin de saison dernière, Harinordoquy a quitté ses partenaires à la 74e minute de jeu. "C'est un choc sur une côte, c'était assez douloureux, je ne rendais plus trop service à l'équipe et j'ai préféré sortir, laisser la place à Ben Guyot. Je pense que ce n'est qu'un choc, on verre demain (vendredi)." La nuit s'annonçait décidément comme celle de toutes les craintes pour Lièvremont et son staff...