A l'Est, ça change... un peu

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la rubrique NBA , modifié à
A l'entame de la dernière ligne droite de la saison NBA, la rédaction dresse, après s'être penchée sur l'Ouest, le bilan d'une Conférence Est dominée par les vieillissants Boston Celtics, qui tiennent tête au "Big Three" du Miami Heat. Les New York Knicks, qui viennent de récupérer Carmelo Anthony, seront désormais à surveiller de près.

A l'entame de la dernière ligne droite de la saison NBA, la rédaction dresse, après s'être penchée sur l'Ouest, le bilan d'une Conférence Est dominée par les vieillissants Boston Celtics, qui tiennent tête au "Big Three" du Miami Heat. Les New York Knicks, qui viennent de récupérer Carmelo Anthony, seront désormais à surveiller de près. LES SURPRISES On les attendait, mais pas forcément si haut. Les Celtics vont entamer la dernière ligne droite de la saison régulière en tête de la conférence Est avec le deuxième meilleur bilan de la Ligue (40 v, 14 d). Malgré la répétition des blessures (Shaquille et Jermaine O'Neal, Perkins, Rondo, Daniels...), Boston enquille les victoires porté par ses anciens (Garnett, Allen, Pierce) et avec un chef d'orchestre nommé Rondo, nouveau roi de la passe décisive (12.2 en moyenne). Les Bulls, eux aussi guidés par un meneur de jeu All-Star, Derrick Rose, ont répondu aux nouvelles attentes nées de l'arrivée de Carlos Boozer à l'intersaison. Troisièmes, coincés entre le Heat et le Magic, les joueurs de l'Illinois se positionnent au fil des matches comme un sérieux candidat au titre. Les Knicks sont-ils désormais à ranger dans cette catégorie ? Le deal effectué mardi avec les Nuggets, amenant Carmelo Anthony à Big Apple, mais aussi Chauncey Billups parmi les six joueurs recrutés, devrait permettre à la franchise new-yorkaise, actuellement sixième de sa conférence, de franchir un nouveau palier. Les prochaines semaines diront jusqu'où ils peuvent aller. Les Sixers et les Pacers n'en sont pas encore là, mais ces deux franchises semblent enfin voir le bout du tunnel. En position pour disputer les playoffs au printemps, Philadelphie, portée autant par ses anciens (Brand et Iguodala) que par ses jeunes (Holiday, Williams et Young), et Indiana, dynamisée par ses nouveaux talents (Collison, Hibbert, Hansbrough et George), se préparent à prendre la relève. LES DECEPTIONS Si le Magic se qualifiera sans doute pour les playoffs et pointe actuellement à la quatrième place à l'Est, il ne prétend plus vraiment au titre. Devant les performances décevantes de son équipe, le General Manager Otis Smith a bien tenté de chambouler tout ça avec les arrivées d'Arenas, Türkoglu et Richardson. Mais ces trades n'ont rien apporté à une franchise en quête d'équilibre, trop marquée par sa dépendance à Dwight Howard. Pour Milwaukee, les blessures de Brandon Jennings et Michael Redd sont très handicapantes et les Bucks ne passeront sûrement pas le cap de la saison régulière. A Washington, l'arrivée de John Wall avait fait naître quelques espoirs, bien vite éteints par les performances de l'équipe. Arenas parti vers Orlando, les Wizards veulent désormais tirer un trait sur le passé et se concentrer sur le moyen terme. Enfin, Cleveland a subi de plein fouet le départ de LeBron James. Meilleur bilan de la saison passée, les Cavaliers sont désormais la risée de toute la NBA, avec notamment cette pathétique série de 26 défaites de rang. Un record. A LEUR PLACE Malgré un démarrage poussif avec quatre défaites sur les neuf premiers matches, le Heat et son Big Three (James, Wade, Bosh) se sont assez rapidement repris, avec notamment une série de 21 victoires pour une seule défaite entre le 29 novembre et le 9 janvier. Lancé vers les playoffs, Miami peut encore accrocher la première place de conférence, collé aux basques de Boston (74,1% de victoires pour les Celtics, 73,2% pour le Heat). Reste à se détacher de l'idée d'une James-dépendance qui commence à poindre, afin de voyager loin, jusqu'aux finales par exemple. Les Hawks auront peut-être plus de mal à tenir cet objectif, mais leur présence au-delà de la saison régulière semble déjà garantie. Troisième à l'Est l'an passé, Atlanta se dorlote tranquillement à la cinquième place, avec un Joe Johnson dans ses standards (19,6 points et 5,4 passes de moyenne), mais peut-être pas assez secondé... En lutte avec les Pacers pour la huitième place, les Bobcats tiennent leur rang avec quelques victoires de gala, notamment en février face à Boston et les Lakers. Le départ du monument Larry Brown a finalement été bénéfique à Charlotte, passé d'un 9-19 à ce moment-là à un bilan de 24 victoires et 32 défaites, soit un bilan positif de 15-13 depuis l'arrivée de Paul Silas. Les Pistons, quant à eux, ne se sont jamais relevés de leurs cinq défaites sur les cinq premiers matches, finalement la pire série de leur année. La huitième place reste toutefois envisageable. Pas de miracle enfin pour les Nets et les Raptors... Sans star, sans vraiment d'expérience, New Jersey aura au moins fait mieux que sa catastrophique saison dernière (12 victoires, 70 défaites), avec 17 succès en 57 matches. Et sans compenser le départ de Chris Bosh, Toronto a été miné par les blessures - surtout aux alentours de la fin de l'année 2010 - alors... Alors sa quatorzième place n'est pas surprenante.