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Europe1 Sport , modifié à
Voici les principales réactions recueillies après l'attribution des JO d'hiver 2018 à la ville sud-coréenne de Pyeongchang aux dépens notamment de la candidature française et d'Annecy.

Voici les principales réactions recueillies après l'attribution des JO d'hiver 2018 à la ville sud-coréenne de Pyeongchang aux dépens notamment de la candidature française et d'Annecy. Chantal JOUANNO (Ministre des Sports, au micro de France Television): "C'est la loi du sport et de la sélection olympique: il n'y a qu'un seul vainqueur. Félicitations à Pyeongchang, ils avaient un bon dossier, mais c'est une déception pour nous tous. C'est dur à encaisser pour le sport français, mais on va apprendre de cette défaite, peut-être qu'on n'a pas assez appris de nos défaites précédentes, on va donc analyser tout ce qu'il faut améliorer. On a bien repris cette candidature, on l'a remise sur de bons rails, je suis très fière de ce qu'on a fait, on s'est battu jusqu'au bout. (sur l'opportunité de repartir au combat, notamment pour Paris en 2024) C'est beaucoup trop tôt pour parler d'une nouvelle candidature, il ne faut pas lancer ça sur un coin de table." Charles BEIGBEDER (président du Groupement d'intérêt public Annecy 2018, au micro d'Infosport): "On avait l'impression que notre message avait été perçu. On est extrêmement déçu, mais nous félicitons Pyeongchang". Guy DRUT (champion olympique du 110m haies, membre du CIO au miro de France Television): "C'est la douche froide, la douche glacée. On connaissait la difficulté de la tâche, mais on a fait une bonne présentation, chacun a donné le meilleur de soi-même, mais 7 voix... On s'attendait vraiment à mieux que ça. Cela signifie que c'était écrit, c'est comme ça... Ce qui nous manque, c'est de choisir le bon moment pour présenter une candidature, de se présenter quand on a de plus grandes chances de gagner, là on partait avec un handicap à cause des jeux de Sotchi (Russie), le CIO considère cette ville en Europe donc avec l'alternance des continents, c'était difficile de gagner. Mais des tas de gens du CIO m'ont demandé si on allait poser une candidature pour 2022, la décision appartient au président du CIO et au Président de la République, il ne faut pas rester sur un échec." Denis MASSIGLIA (président du CNOSF sur RMC): "C'est un score très sévère, déroutant, alors qu'on avait fait une présentation plutôt génératrice d'émotions. Pyeongchang était le favori, cette ville s'est déjà présenté deux fois dans le passé. Je crois que c'était leur tour. Ils ont fait un parcours sans faute. Il faut les féliciter, mais il faut aussi saluer les athlètes français. Nous avons montré une bonne image je pense, et je suis triste parce que le score obtenu ne reflète en aucun cas cette image du sport français. Pyeongchang a un parcours qui date de 12 ans au moins. C'est la leçon qu'il faut tirer de ce scrutin: une candidature ne se monte pas en deux ans, même avec toute la volonté du monde. Celui qui a de l'avance sur les autres finit par gagner, par être plus crédible. Une réunion du CNOSF, prévue de longue date, se tiendra le 12 juillet, et on tirera l'enseignement de tout ce qui s'est passé. On discutera en temps et en heure d'une éventuelle opportunité qui puisse s'offrir à nous. La réelle volonté du mouvement sportif français est désormais d'être à nouveau candidat. On veut les Jeux, et cette envie, on va la traduire dans un avenir proche." Gwendal PEIZERAT (champion olympique de danse sur glace, au micro d'Infosport): "C'est une grande déception, mais nous sommes désormais tournés vers l'avenir. C'est une belle victoire pour la Corée, qui présentait à mon avis LE projet qu'attendait le CIO, pour cette édition en tout cas. Il nous faut désormais tirer les leçons de tout cela. Et regarder vers l'avenir afin de se décider sur quelle orientation prendre."