Viol en réunion filmé à Toulouse : deux nouvelles mises en examen

Le parquet a indiqué mercredi que deux hommes avaient été mis en examen et écroués.
Le parquet a indiqué mercredi que deux hommes avaient été mis en examen et écroués. © AFP
  • Copié
avec AFP
Dans le cadre de l'enquête sur le viol filmé d'une jeune fille mi-septembre à Toulouse, deux hommes ont été mis en examen et écroués, a indiqué mercredi le parquet. 

Deux hommes ont été mis en examen et écroués, portant leur nombre total à quatre, dans le cadre de l'enquête sur le viol filmé d'une jeune fille mi-septembre à Toulouse, et dont les images avaient été diffusées sur les réseaux sociaux, a annoncé mercredi le parquet. "L'un des deux individus encore recherchés s'est présenté de lui-même à la gendarmerie et il a été déféré mardi après-midi devant le juge d'instruction", a déclaré la procureure adjointe. 

Au total, quatre hommes écroués. Le jeune homme de 25 ans, qui avait dans un premier temps fui au Maroc alors qu'il était recherché, a été mis en examen pour viol et placé en détention. Un autre suspect, qui se trouvait en garde à vue jeudi, a aussi été mis en examen "comme co-auteur du viol", a confirmé le parquet, portant ainsi à quatre le nombre d'hommes mis en examen et écroués dans cette affaire de viol collectif.

Deux vidéos diffusées sur les réseaux sociaux. Les deux premiers hommes avaient été mis en examen, l'un pour "viol en réunion" l'autre pour "complicité" de viol en réunion, "par le fait d'avoir filmé", avait précisé jeudi le procureur de la République de Toulouse Dominique Alzeari, lors d'une conférence de presse. Au moins deux vidéos montrant le viol  avaient été diffusées sur les réseaux sociaux, avant d'être bloquées par la plateforme Pharos du ministère de l'Intérieur dédiée à la traque des contenus illicites circulant sur internet.

On pouvait y voir la victime subir les assauts de quatre hommes âgés sur le parking d'une discothèque de Balma, près de Toulouse. Les faits s'étaient déroulés le 16 septembre et la victime, âgée de 19 ans, avait porté plainte le sur-lendemain. Elle s'est depuis constituée partie civile.