Usine Toray à Lacq : reprise du travail après une grève contre un licenciement

Usine Toray, Abidos crédit : capture d'écran Google Street View - 1280
L'usine d'Abidos a été paralysée pendant une semaine © Capture d'écran Google Street View
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avec AFP , modifié à
Un salarié avait été licencié pour un motif jugé injuste, "non-port du casque", une semaine plutôt.

Les salariés de l'entreprise japonaise Toray Carbon Fibers Europe (CFE) à Abidos, sur le Bassin industriel de Lacq (Pyrénées-Atlantiques), en grève depuis une semaine après le licenciement d'un collègue, ont repris le travail mardi, a indiqué la direction et un syndicat.

Reprise du travail. "Les employés ont repris le travail ce matin. Hier [lundi], j'ai rencontré les représentants de la CGT, nous avons trouvé un accord," a indiqué Bernard Martin, directeur de Toray CFE. Le salarié reste licencié pour "motifs disciplinaires," a-t-il ajouté sans autres précisions. Le syndicat CGT de Toray CFE s'est dit déçu "de ne pas avoir obtenu la réintégration du salarié". "Nous avons obtenu des choses substantielles pour lui, mais pas sa réintégration," a indiqué Timothée Esprit, représentant de la CGT. 

Licencié pour "insubordination". Environ 200 salariés du groupe chimique japonais, sur un effectif total de 430, étaient en grève depuis le 11 juillet après le licenciement jugé "injuste" d'un salarié "pour le non-port d'un casque". Le salarié avait été licencié pour "insubordination" le 10 juillet. Depuis les employés demandaient sa réintégration ou son intégration dans une autre unité du groupe. L'usine d'Abidos était paralysée, celle de Lacq a cependant continué de fonctionner.