Mort de Maëlys : de nouveaux éléments révélés par Nordahl Lelandais relancent l'enquête

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Rémy Pierre, édité par Noémi Marois , modifié à
Dans la nuit de lundi à mardi, lors d'une reconstitution, une halte a été faite dans une zone commerciale, un lieu jamais évoqué dans l'enquête jusqu'à aujourd’hui. 

Pendant sept heures, les enquêteurs ont tenté de comprendre ce qui s'est passé dans la nuit du 26 au 27 août 2017. Dans la nuit de lundi à mardi, une reconstitution a en effet essayé de clarifier les circonstances dans lesquelles Maëlys, 8 ans, a trouvé la mort à Pont-de-Beauvoisin en Isère. Quelque 200 gendarmes étaient mobilisés pour encadrer le suspect principal dans cette affaire, Nordahl Lelandais. Ses déclarations ont permis des avancées importantes dans l'enquête, selon l'envoyé spécial d'Europe 1 sur place.

Mort de Maëlys : de nouveaux éléments révélés par Lelandais relancent l'enquête

Une zone commerciale. Après une première étape à la salle des fêtes où Maëlys a été enlevée, la trentaine de véhicules du convoi a fait une longue halte imprévue, vers 22 heures, sur le parking d'une zone commerciale. Située entre Pont-de-Beauvoisin et le domicile de Nordahl Lelandais, ce secteur n'avait jamais été évoqué jusqu'à aujourd'hui dans l'enquête. C'est vendredi dernier, lors d'une audition, que le meurtrier présumé aurait parlé de ce lieu. 

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Une halte d'une heure. La halte où aurait pu avoir lieu le crime a duré une heure, derrière des draps blancs tendus par les gendarmes. Jusqu'ici, l'ancien maître-chien avait expliqué avoir tué par accident d'une gifle la jeune fille quand cette dernière se trouvait à ses côtés dans la voiture. Ce véhicule a d'ailleurs été ramené pour la reconstitution, ainsi qu'un petit mannequin figurant Maëlys. 

Les parents de Maëlys présents. La reconstitution s'est ensuite poursuivie au domicile de la famille Lelandais à Domessin, mais pas près du cabanon où le seul suspect prétendait avoir déposé le corps. Et puis, elle s'est achevée dans la montagne, sur la commune d'Attignat-Oncin, là où il s'est débarrassé de la dépouille de la fillette. Les parents de Maëlys, sans doute éprouvés par la reconstitution, l'ont quand même suivie de bout en bout.