Monaco : manifestation pour les salaires et le maintien à la caisse de santé locale

Plus de 1.500 personnes ont manifesté mardi à Monaco pour les salaires et le maintien après le départ en retraite d'une couverture santé monégasque.
Plus de 1.500 personnes ont manifesté mardi à Monaco pour les salaires et le maintien après le départ en retraite d'une couverture santé monégasque. © (Photo d'illustration) AFP
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avec AFP , modifié à
Plus de 1.500 personnes ont défilé pour maintenir la couverture santé monégasque, après un départ à la retraite, plus avantageuse que la Sécurité sociale française.

Plus de 1.500 personnes ont manifesté mardi à Monaco pour les salaires et le maintien après le départ en retraite d'une couverture santé monégasque plus avantageuse que la Sécurité sociale française, a indiqué l'Union des syndicats de Monaco (USM).

"On a l'image d'un paradis fiscal : ce n'est pas le cas". "A Monaco, les salariés retraités qui ont travaillé toute leur carrière et qui ont participé aux richesses du pays se voient renvoyés sur la Sécurité sociale française, avec comme conséquence une importante perte de leur pouvoir d'achat", a expliqué l'USM dans un tract diffusé en marge de cet appel à manifester et à faire grève. "Il y a un vrai sentiment d'exclusion par rapport à ça", a précisé Christophe Glasser, secrétaire général de l'USM. "Certains font toute leur carrière à Monaco, ils sont exclus par la cherté des loyers, du coût de la vie et basculent sous un régime français moins protecteur à l'âge où ils en ont le plus besoin",ajoute-t-il. "On a l'image de Monaco paradis social mais ce n'est pas le cas", précise-t-il, à propos des salaires.

40.000 salariés frontaliers français. Monaco donne du travail à environ 40.000 salariés frontaliers français. Le salaire minimum y est supérieur de 5% au Smic français, mais au fil des années, les conditions y sont devenus moins intéressantes et les minimas sociaux de grille ne sont plus appliqués. Il y a eu des débrayages à l'hôpital, l'industrie, l'hôtellerie, les jardins et parmi les agents de l'État et de la commune, comme le 16 juin mais de plus grande ampleur, selon l'USM.