Loi Travail : 18 casseurs jugés en comparution immédiate jeudi

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avec AFP , modifié à
Ces 18 personnes avaient été interpellées lors des violents affrontements, en marge de la manifestation anti-loi Travail, jeudi après-midi.

18 personnes, interpellées mardi après des affrontements lors d'une nouvelle manifestation contre la loi Travail, vont être présentées jeudi après-midi devant le tribunal correctionnel de Paris pour être jugées en comparution immédiate, a-t-on appris de source judiciaire.

Violences sur des policiers. Elles sont renvoyées devant la justice pour "violences sur personne dépositaire de l'autorité publique" commises lors de ce rassemblement au cours duquel plusieurs centaines de personnes encagoulées avaient pris à partie les forces de l'ordre. L'audience doit se tenir à partir de 13h30 dans les locaux de la 12e chambre correctionnelle. 44 personnes, interpellées au cours du défilé et dans le quartier de la place de la République, avaient été placées en garde à vue à l'issue de la manifestation. "A ce stade, 24 ont été déférées et des gardes à vue sont encore en cours", a précisé la source judiciaire.

Des casseurs. Les incidents ont été particulièrement spectaculaires dans le secteur de Port-Royal, des Invalides, mais aussi dans les 11ème et 15ème arrondissements où des baies vitrées du ministère des Outre-Mer et surtout de l'Hôpital pédiatrique Necker-enfants malades ont été brisées. Vitrines de banques, d'opticien, de serrurier, de restaurants, supérettes, salons de coiffure ou un centre d'imagerie médicale : les casseurs s'en sont aussi pris à de nombreux commerces, parfois sous les huées d'une partie des manifestants. Place de la République, un véhicule de la RATP et deux Autolib, vides de tout occupant, ont été incendiés dans la soirée.

29 policiers et 11 manifestants ont été blessés au cours de la manifestation, selon la préfecture de police de Paris.