Chez Xavier Peres, tout renvoie à Napoléon (photo d'illustration). 1:30
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Benjamin Peter, édité par Margaux Lannuzel
À l'occasion de la commémoration du bicentenaire de la disparition de Napoléon Bonaparte, Europe 1 est allée à la rencontre de Xavier Peres, collectionneur d'objets de l'empire, qui voue un véritable culte au premier Empereur des Français.
REPORTAGE

"Il est partout. Lui, son génie, et les hommes qui ont forgé tout ça." Chez Xavier Peres, tout renvoie à Napoléon, des bustes aux armes d'époque en passant par les soldats de plomb. Si le premier Empereur des Français, dont on commémore le bicentenaire de la mort, mercredi, est aujourd'hui une figure controversée, l'habitant de Saïx, dans le Tarn, lui voue une véritable fascination. 

"C'est un gars qui part de rien"

"Pour moi c'est le plus grand génie que la Terre ait jamais porté", s'emballe le collectionneur d'objets de l'Empire. "Avec ses défauts, bien sûr, ce n'est pas un Saint. Mais c'est un gars qui part de rien, à peine Français, et en quinze ans il devient général puis Empereur, c'est époustouflant !"

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© Benjamin Peter/Europe1

Il faut dire que Xavier Peres descend d'un officier de la garde impériale du premier cercle, dont l'Empereur a même été témoin de mariage. "Voilà mon ancêtre, Hippolyte Thomas", sourit le "fan", le doigt pointé vers un tableau de l'homme aux yeux clairs, trônant dans le salon. "Déjà tout petit, quand j'allais chez mon grand-père, j'avais ce portrait. Il y avait un temple napoléonien et on ne disait pas 'Napoléon', mais 'l'Empereur', sinon on prenait une claque."

Passion reconstitution

D'abord simple collectionneur, Xavier s'est ensuite passionné pour la reconstitution. Iéna, Austerlitz, Marengo… Il a parcouru l'Europe avec son uniforme, le même que son aïeul. "Ça, c'est une tenue d'officier des chasseurs à cheval de la garde impériale", pointe-t-il devant une tenue, avec "le colback et le couvre-chef en peau d'ours avec les emblèmes de la garde".

Le Tarnais vivra cette journée de célébrations avec un regret : celui que le bicentenaire soit commémoré si timidement, alors qu'il devait initialement défiler à cheval sur les Champs-Élysées.