Les manifestants ont investi la place de la Nation, suivi par une présence très importante de CRS et même de drones de surveillance pour éviter tout débordement. Ce premier rassemblement de soutien à la Palestine non-statique, le cortège s'est élancé à 15 heures, place de la République, avec des chants à Gaza, des pancartes, mais aussi des slogans hostiles au gouvernement israélien.
"Israël assassin", "Israël terroriste", scandaient même certains. Ce qui était très scruté ce samedi par les autorités, c'était une éventuelle présence de messages à caractère antisémite. Une attention particulière que constatent certains élus.
Un cortège pacifique
"On n'interdit pas une manifestation en invoquant le fait que, probablement, il y ait des risques de troubles à l'ordre public. Nous, on appelle à ce qu'il n'y ait pas de propos antisémites. J'ai fait toutes les manifestations, je n'ai pas croisé une seule personne qui a tenu des propos antisémites, qui a brûlé des drapeaux israéliens. Je n'ai pas d'inquiétude", explique Thomas Porte, député à La France insoumise de Seine-Saint-Denis.
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Jean-Luc Mélenchon ou Olivier Faure, patron du Parti socialiste, étaient aussi présents dans ce rassemblement très pacifique.