Israël-Hamas : face au «massacre épouvantable» à Gaza, Mélenchon appelle au «cessez-le-feu» immédiat
En marge d'une manifestation à Paris appelant à la paix, et à laquelle de nombreuses personnalités politiques ont participé, le leader de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a appelé à un "cessez-le-feu" immédiat à Gaza. Il a également rejeté la position de la France, qui réclame une trêve humanitaire.
Le leader des Insoumis Jean-Luc Mélenchon a appelé samedi à un "cessez-le-feu" immédiat à Gaza, où se déroule selon lui "un massacre épouvantable" en raison des bombardements israéliens . "Le plus important, le plus urgent, le plus immédiat c'est : cessez-le-feu", a exhorté Jean-Luc Mélenchon en marge d'une manifestation à Paris appelant à la paix.
"C'est un massacre absolument épouvantable qui est en place et qui est organisé par M. Netanyahu de manière méthodique et pas du tout improvisée", a insisté le chef de file de LFI lors d'un point-presse, épinglant ainsi le Premier ministre israélien.
Jean-Luc Mélenchon rejette l'idée d'une "trêve humanitaire"
Alors qu'Israël poursuit sans répit son offensive contre le Hamas dans la bande de Gaza, après avoir subi le 7 octobre des attaques sanglantes et sans précédent sur son propre sol, Jean-Luc Mélenchon a vivement critiqué "l'évidente planification de la disparition de tout ce qui vit" dans le petit territoire palestinien, où la situation humanitaire est catastrophique.
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Le leader des Insoumis a également ciblé la position de la France, qui appelle à une "trêve humanitaire". "Pourquoi parler de trêve humanitaire ? Qu'est-ce que ça veut dire ? Qui va décider du début et surtout de la fin de la trêve ?", s'est insurgé Jean-Luc Mélenchon, demandant à la diplomatie française de "se reprendre" et d'exprimer "des mots clairs".
La Nupes au complet
Jean-Luc Mélenchon s'est aussi félicité de voir les organisations de la Nupes présentes au complet samedi, après avoir connu des tensions au sein de l'alliance de gauche sur le conflit, LFI refusant notamment de qualifier le Hamas de mouvement terroriste.
"Je suis très heureux de voir que la tension initiale dans le mouvement social et à gauche baisse et qu'enfin on se retrouve sur des positions raisonnées et raisonnables qui sont au fond assez traditionnel : cessez-le-feu pour que le massacre cesse, la libération des otages, la discussion sur les deux États qui est la seule manière de garantir la sécurité des uns et des autres", a-t-il fait valoir.