Grève SNCF du mardi 24 avril : 17,87% de grévistes, 63% des conducteurs

Le taux de grévistes s'élevait à 17,87% à la mi-journée, selon le groupe ferroviaire.
Le taux de grévistes s'élevait à 17,87% à la mi-journée, selon le groupe ferroviaire. © PHILIPPE LOPEZ / AFP
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avec AFP , modifié à
Au dixième jour de mobilisation contre la réforme ferroviaire, le taux de grévistes s'élevait à 17,87% à la mi-journée, indique la SNCF dans un communiqué.

Au dixième jour de mobilisation contre la réforme ferroviaire, le taux de grévistes s'élevait à 17,87% à la mi-journée, indique la SNCF dans un communiqué. C'est à peine plus que lundi, jour où le mouvement avait enregistré son taux le plus bas, avec 17,45%. Néanmoins, la mobilisation des agents indispensables à la circulation des trains reste élevée, et repart même en légère hausse avec 63,4% des conducteurs (contre 62,6% lundi), 53,3% des contrôleurs et 26,3% des aiguilleurs.

Didier Aubert (CFDT Cheminots) réfute toute "érosion" du mouvement. Si c'était le cas, "il devrait y avoir plus de trains en circulation. Or, la SNCF est en incapacité de faire circuler plus de trains", a-t-il noté sur Radio classique. La direction de la SNCF table elle sur un TGV et Intercités sur trois en circulation, ainsi que deux Transilien et TER sur cinq.

Reprendre ou pas les négociations ? Les syndicats de la SNCF se réunissent mardi pour débattre de la stratégie à adopter face à un gouvernement inflexible. Poursuivre le mouvement au-delà de fin juin ? Boycotter la rencontre prévue mercredi avec le gouvernement ? Comment aborder la prochaine négociation avec la direction SNCF ? L'ordre du jour annonce de longs débats. Le plus intense portera probablement sur la prolongation éventuelle de la grève après le 28 juin. 

Autre débat : faut-il se rendre mercredi à la séance censée clore la concertation sur "l'amélioration de la qualité du service public ferroviaire", au côté du patronat, d'associations d'élus, de collectivités et d'usagers, de députés et sénateurs, et d'ONG environnementales. Alors que les syndicats ont décidé de ne plus discuter avec la ministre des Transports Élisabeth Borne, "logiquement, aucune organisation syndicale ne devrait y participer", avance Sébastien Mariani (CFDT). L'Unsa espère au contraire pouvoir "trouver la solution pour y participer".