Dons : plus d'un Français sur deux fait confiance aux associations

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avec AFP
Les trois quarts estiment que les bénéficiaires doivent être contrôlés, selon un baromètre annuel publié vendredi.

Plus de la moitié des Français ont confiance dans les associations faisant appel aux dons, et les trois quarts estiment que les bénéficiaires doivent être contrôlés, selon un baromètre annuel publié vendredi. "La confiance des Français se confirme mais elle s'accompagne d'une attente de contrôle", résument les auteurs de ce sondage Kanter Sofres* réalisé pour le Comité de la charte du don en confiance.

Dans le détail, 55% des Français font confiance aux associations et fondations qui font appel à leur générosité, soit une hausse d'un point par rapport à l'an dernier. Cinquante-six pour cent des sondés disent qu'il leur arrive de donner (44% régulièrement et 12% occasionnellement). Les critères jouant le plus sur la confiance sont le contrôle exercé sur les associations (78%), qu'elles affichent clairement leur mission et qu'elles s'y tiennent (74%), la rigueur de leur gestion des dons (73%) et qu'elles affectent les dons aux actions précises que l'on souhaite soutenir (72%).

80% font confiance aux associations pour la protection des animaux. Les associations et fondations faisant appel aux dons disposent d'un capital confiance supérieur à celui des pouvoirs publics pour protéger les animaux (80% contre 11%), soutenir des projets dans des pays en voie de développement (54% contre 31%), ou lutter contre la pauvreté et l'exclusion (54% contre 33%). À l'inverse, les pouvoirs publics sont crédités de davantage de confiance pour lutter contre le chômage (59% contre 14%) ou contre l'échec scolaire (53% contre 32%).

Avec 55%, le capital confiance des associations faisant appel aux dons est inférieur à celui des associations de défense des consommateurs (79%), des collectivités locales (72%), ou des entreprises (59%). Mais il est supérieur à celui des syndicats (39%), des médias (26%), des géants de l'internet comme Google, Amazon, Facebook, Apple ou Microsoft (24%) ou des partis politiques (11%).

*Enquête réalisée auprès de 1.017 personnes (méthode des quotas), en face à face du 23 au 27 août.