Bus parisiens : la descente à la demande généralisée après 22 heures, comment ça marche ?

bus ratp
Les bus de la RATP s'arrêteront entre deux arrêts si des passagers le demandent. © Aline Morcillo / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
  • Copié
Ophélie Artaud / Crédit photo : Aline Morcillo / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à
À partir de ce vendredi 1er septembre, les usagers pourront demander aux conducteurs de bus de la RATP de s'arrêter entre deux arrêts, pour se rapprocher de leur destination. Toutes les lignes de bus de Paris et de la petite couronne sont concernées, y compris le Noctilien. Europe 1 vous détaille tout ce qu'il faut savoir sur cette mesure.

"Une bonne nouvelle pour la sécurité, notamment celle des femmes", selon Valérie Pécresse. Pour renforcer la sécurité des usagers des bus parisiens la nuit, la présidente de la région Île-de-France et d'Île-de-France mobilités (IDFM) a annoncé la généralisation de la descente à la demande entre deux arrêts après 22 heures, à partir de ce vendredi 1er septembre. Concrètement, pour se rapprocher du lieu où ils se rendent, les passagers pourront demander au chauffeur de s'arrêter à d'autres points que les arrêts, sur le trajet. Tous les bus exploités par la RATP, à Paris et en petite couronne, sont concernés, y compris ceux du réseau Noctilien.

Une mesure qui existe déjà sur certaines lignes de la grande couronne

Certaines conditions devront tout de même être respectées pour que le conducteur puisse s'arrêter. Évidemment, l'arrêt doit se trouver sur l'itinéraire du bus et se fera sur un lieu "bien éclairé, avec une bonne visibilité et un cheminement piéton à proximité pour que le passager puisse descendre en toute sécurité", explique IDFM. 

La descente ne pourra s'effectuer que par l'avant du bus. "Cela permet au machiniste d'avoir un visuel sur la personne qui descend, notamment pour réduire le possible sentiment d'insécurité", détaille IDFM à Europe 1.

Des expérimentations ont été menées sur 9 lignes de bus RATP de la grande couronne depuis 2018, à la demande d'IDFM, et auraient eu un "grand succès" auprès des usagers. Ailleurs en France, les bus du réseau RTM à Marseille proposent également ce dispositif depuis décembre 2022.