Associations : moins de donateurs, le montant de don stable

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70% des donateurs disent avoir maintenu le montant de leurs dons contre 21% qui disent les avoir réduits ou cessés. Image d'illustration. © PHILIPPE HUGUEN / AFP
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avec AFP , modifié à
Selon une étude publiée dimanche, si la part des donateurs est en léger recul (56% contre 58% l'an dernier), le montant de don déclaré reste stable.

La part des Français qui font des dons aux associations et fondations est en léger recul sur un an, à 56% contre 58%, alors que le montant de don déclaré reste stable, selon une étude Kantar Public pour France Générosités, publiée dimanche.

44% donnent au moins une fois par an. Selon le dernier baromètre de ce syndicat professionnel, qui regroupe 95 membres, associations ou fondations faisant appel à la générosité, 44% des Français donnent au moins une fois par an. Si la part des donateurs est en léger recul, le montant de don déclaré reste stable. 70% des donateurs disent avoir maintenu le montant de leurs dons (+1 point par rapport à l'année précédente) contre 21% (-2) qui disent les avoir réduits ou cessés, généralement car leur situation financière s'est détériorée.

7% d'entre eux (=) les ont augmentés, "suite à une amélioration de leur situation financière (31%), ou par conviction (18%) ou parce qu'ils ont constaté une augmentation des personnes dans le besoin (17%)", explique dans un communiqué France Générosités, qui lance lundi sa campagne annuelle de sensibilisation et de promotion du don : #Donnerfaitdubien. 42% des donateurs (-1) ont versé au moins 50 euros.

L'enfance, première bénéficiaire. L'aide et la protection de l'enfance est la première cause citée par les Français (33%). Viennent ensuite la lutte contre l'exclusion et la pauvreté (29%), l'aide aux personnes âgées (28%), le soutien à la recherche médicale (27%) et l'aide aux personnes handicapées (25%).

Le crowdfunding, nouveau venu. Une nouvelle forme de don émerge : 10% des Français déclarent donner de l'argent via des plateformes de crowdfunding, sur internet, répondant à des appels initiés par d'autres que des associations ou fondations, notamment les plus jeunes (moins de 35 ans).