Des membres de la communauté juive de Toulouse arrivaient lundi soir à l'école Ozar Hatorah où une veillée funèbre devait durer toute la nuit autour des corps de l'enseignant et des trois enfants tués le matin même par un tireur qui a pris la fuite à scooter.
A 19h45, deux fourgons des pompes funèbres, munis de compartements réfrigérés, sont entrés dans l'établissement, a constaté une journaliste de l'AFP, sans qu'on puisse immédiatement savoir s'ils contenaient les quatre corps.
Un professeur de religion a été tué avec ses deux enfants devant l'établissement, et une fillette de 8 ans, la fille du directeur, a été poursuivie à l'intérieur, puis tuée. "Lors des veillées funèbres, les corps des défunts sont posés par terre, recouverts de draps blancs, avec des bougies autour. On lit des psaumes", a expliqué une mère de famille. Les enfants sont tenus à l'écart. "C'est trop traumatisant pour les petits", a-t-elle ajouté.