Les quelque 1.000 salariés de l'usine General Motors de Strasbourg, qui avaient accepté à l'été 2010 un gel de leurs salaires en échange de la garantie de leurs emplois, connaîtront 39 jours de chômage partiel au premier semestre 2012, a dénoncé lundi la CGT.
La direction de l'usine n'était pas joignable lundi en fin d'après-midi pour commenter cette information. "Malgré toutes leurs promesses (...) les dirigeants de cette usine n'ont rien fait pour pérenniser nos emplois", s'est indignée dans un communiqué la CGT, majoritaire chez GM Strasbourg.
Le syndicat "exige le maintien des salaires à 100%" pendant les journées chômées, alors que le site strasbourgeois a dégagé "plus de 40 millions d'euros de bénéfices" en 2010.