Quelque 1.200 policiers, gendarmes, pompiers, médecins et personnels hospitaliers ont été mobilisés vendredi pour un exercice mettant en scène trois attentats et deux prises d'otages, à Paris et dans sa banlieue, évalués à plus de deux cents victimes dont plusieurs morts. L'exercice était "préparé "depuis cinq mois, dans le cadre du plan gouvernemental 2010 NRBC" (nucléaire, radiologique, bactériologique, chimique, ndlr), a expliqué Martine Monteil, préfète de la zone de défense et de sécurité de Paris, chargée de sa coordination.
Selon le scénario imaginé, trois attentats avaient été commis à l'Ecole militaire à Paris et à la gare de Massy-Palaiseau. Un troisième attentat, commis cette fois avec un produit radiologique, avait été dans le même temps simulé au centre d'essai de propulsion de Saclay. La cellule interministérielle de crise a été activée, Place Beauvau au ministère de l'Intérieur, en parallèle avec celle installée auprès du Premier ministre. Les hôpitaux Necker et Lariboisière avaient été intégrés au dispositif, à la demande du Samu de Paris.