Le mouvement Herrira (vers le pays, ndlr), né en février à Saint-Sébastien (Pays basque espagnol) et dont l'objectif est la libération de l'ensemble des prisonniers basques, a annoncé mercredi la création d'une entité similaire au Pays basque français.
"Nous souhaitons que tous les citoyens basques qui ont été incarcérés, ou qui ont dû s'exiler à cause du conflit politique, puissent rentrer en Euskal Herri (Pays basque)", a indiqué Chantal Arambel, porte-parole du mouvement lors d'une conférence de presse à laquelle assistaient une quarantaine d'anciens prisonniers basques.
Herrira demande "la désactivation des mesures d'exception dont souffrent les prisonniers basques, la fin de la dispersion, la libération des prisonniers malades, la fin de la persécution des réfugiés". "Nous voulons avoir l'assurance qu'ils pourront prendre part au processus de résolution démocratique du conflit", a indiqué Saroia Galagarra, porte-parole du mouvement.
La France détient encore 140 des quelque 700 prisonniers basques, selon les associations de défense des prisonniers.