PIP : remise en liberté du fondateur examinée

  • Copié
avec AFP

La chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Aix-en-Provence (Bouches du Rhône) a commencé à examiner mercredi une demande de remise en liberté du fondateur de la société de prothèses mammaires PIP, Jean-Claude Mas, incarcéré le 6 mars faute d'avoir versé sa caution. L'audience a débuté à 15h30, à huis clos.

L'entrepreneur est arrivé au palais de justice dans une voiture de gendarmerie, en provenance de la prison des Baumettes de Marseille. Son avocat, Yves Haddad, qui a déposé la demande de remise en liberté, a indiqué avant l'audience qu'il allait de nouveau proposer en garantie un appartement détenu par M. Mas en viager, d'une valeur de 150.000 à 170.000 euros, dans lequel est logée sa mère. Le juge avait refusé cette offre en raison de son caractère tardif.

Une cousine octogénaire de son client a également signé un chèque de 20.000 euros. Rappelant que son client s'est toujours présenté aux convocations des enquêteurs, Me Haddad va réclamer un réaménagement de son contrôle judiciaire, faisant valoir l'article 139 du code de procédure pénal.