Les Françaises se voient plus grosses qu'elles ne le sont

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Les Françaises, dont la corpulence est la plus faible de toute l'Europe, se voient plus grosses qu'elles ne le sont, selon une étude publiée mercredi dans le bulletin d'avril de l'Institut national d'études démographiques (Ined), "Population et sociétés".

Cessez donc vos régimes avant l’été. Une étude de l'Insee publiée mercredi montre en effet que les Françaises se voient plus grosses qu'elles ne le sont. En Europe, les Français des deux sexes ont d'ailleurs la corpulence moyenne la plus basse, alors que les Britanniques sont les plus corpulents.

Pour les femmes en France, le sous-poids est particulièrement valorisé, et elles ne se ressentent pas en sous-poids quand leur IMC est inférieur à 18,5. C'est l'inverse au Portugal, en Espagne et au Royaume-Uni, où il y a plus de femmes qui se jugent en sous-poids que de femmes qui le sont vraiment. Le sous-poids se définit par un IMC inférieur à 18,5, le poids normal entre 18,5 et 25, le surpoids entre 25 et 30 et l'obésité au-dessus de 30.

Les hommes français ont en moyenne un indice de masse corporelle (IMC, le poids divisé par le carré de la taille en m) de 24,6 et les femmes françaises de 23,2. Les hommes britanniques ont un IMC de 26, et les femmes britanniques de 26,2.

La situation est un peu différente chez les hommes puisque à l'inverse des femmes "le sous-poids est dévalorisé chez les hommes dans tous les pays européens". Néanmoins les Français, à l'instar des Françaises, ont un idéal de poids plus bas que les autres Européens, signe peut-être d'une pression plus forte exercée sur le corps dans leur pays.