Le "tourisme spirituel" se développe

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avec AFP

Il n'est pas forcément croyant, encore moins pratiquant, mais le nouveau "touriste spirituel" n'en recherche pas moins une des quinze villes-sanctuaires religieuses de France pour se ressourcer. Lors d'un point de presse, vendredi, à la Conférence des évêques de France à Paris, Géraldine Ballot, présidente de l'association "Villes-Sanctuaires en France", a souligné cet "engouement", au point que "de nouveaux sanctuaires continuent de se créer".

"Quelle que soit leur relation avec la religion, dit-elle, nos contemporains ont besoin de faire des pauses, d'arrêter de consommer bêtement, de se ressourcer, de rencontrer des lieux et des personnes essentielles".

"L'engouement pour les chemins de Compostelle, poursuit-elle, n'est que la face visible d'un mouvement de fond. Il y a indéniablement une tendance profonde en direction du tourisme spirituel".