Déjà présent en Iraq, au Soudan, ou encore en Afghanistan, le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiésa annoncé mardi qu’il allait s’implanter à partir du 3 juin dans le nord de la France, autour de la région de Calais, là où transitent des centaines de migrants candidats à l’exil.
Calais "n'est pas un problème exclusivement français" mais "une situation régionale - et même européenne - dont d'autres manifestations se situent par exemple en Grèce, à Patras, ou encore dans les ports du littoral belge", s’est justifié le représentant du HCR à Paris.
Une des missions du HCR à Calais : expliquer aux clandestins leurs droits.Ecoutez la porte-parole du HCR, Marie-Ange Lescure :
L’antenne des Nations unies reconnaît que son installation a été décidée après "de longues et approfondies discussions avec les autorités françaises". Le ministre de l’Immigration avait annoncé en avril dernier la disparition à terme de la "jungle", ce terrain vague où se rassemblent les migrants, et a promis des "mesures humanitaires" en contrepartie. Des annonces décryptées comme une "porte ouverte" par le HCR.