La CFDT a décidé mercredi de participer à la mobilisation européenne du 29 février en s'adressant aux salariés sur "les problématiques européennes", sans donner un "caractère politique" à cette journée à l'approche de l'élection présidentielle ni appeler à la grève. "La CFDT confirme son implication dans l'appel lancé par la Confédération européenne des syndicats (CES), le 29 février, en faveur d'une Europe sociale fondée sur la solidarité, la justice et la cohésion sociale", affirme dans un communiqué Marcel Grignard, secrétaire général adjoint, à l'issue du Conseil national de la centrale.
Il souligne qu'"avec l'ensemble des organisations syndicales européennes, la CFDT exige que les chefs d'Etat de l'Union fassent de l'emploi et d'un nouveau mode de développement la priorité des politiques à conduire". Mais la CFDT "refuse de faire du 29 février une mobilisation à caractère politique sur les enjeux nationaux", ajoute le communiqué. "La CFDT n'appelle pas, au niveau national, à des arrêts de travail". Le numéro de la CFDT François Chérèque avait déjà annoncé la semaine dernière qu'il ne souhaitait "pas une journée de grève qui aurait un caractère politique à quelques jours des élections" présidentielles.