Krombach : "je n'ai pas tué Kalinka"

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avec Fabienne Le Moal , modifié à
Le médecin allemand a assuré, mercredi, n’être pour rien dans le décès de sa belle-fille.

"Je veux souligner que je ne suis pas coupable, que je n'ai pas tué Kalinka et pas violé Kalinka". Le médecin allemand Dieter Krombach, jugé par la cour d’assises de Paris pour le meurtre de sa belle-fille, Kalinka Bamberski, en 1982, en Allemagne, a pris la parole pour la première fois, mercredi.

Krombach s'exprime en français

Ton saccadé, l’accusé a cherché ses mots mais a tenu à s’exprimer en français. Après avoir demandé papier et crayon pour mieux se défendre, Dieter Krombach a évoqué pêle-mêle son œil touché par les coups reçus lors de son enlèvement, orchestré par le père de Kalinka qui souhaitait le voir traduit en justice. .

André Bamberski, lui, n’a pas caché son émotion, au deuxième jour d’audience. Des sanglots dans la voix, le père de Kalinka, qui s'est battu pendant 29 ans, a confié : "Je considère qu’elle mérite beaucoup plus que ce que j’ai pu faire pour elle".