Ferrara : 10 à 12 ans requis pour Joinville

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avec AFP

Le parquet général a requis mardi entre dix et douze ans de réclusion criminelle devant la cour d'assises de Paris à l'encontre du "roi de la belle", Antonio Ferrara, pour le braquage du bureau de poste de Joinville-le-Pont, dans le Val-de-Marne, en juillet 1999. L'avocat général Jean-Paul Content a requis en outre huit années de prison contre son coaccusé Issa Traoré qui, lui, n'est pas soupçonné d'avoir participé à la fusillade qui s'était ensuivie avec un des malfaiteurs lors d'une course-poursuite.

"Les faits sont anciens, l'enquête comporte des lacunes et on ne peut pas dire que le dossier soit bien ficelé", avait-il reconnu une heure plus tôt en débutant son réquisitoire. Mais, a-t-il conclu, la téléphonie et "la présence de l'ADN nucléaire d'Antonio Ferrara sur un gant de motard retrouvé dans le véhicule de l'automobiliste pris en otage" sont des éléments qui, "additionnés, constituent un faisceau d'indices suffisamment fort" pour retenir la culpabilité du braqueur. Le verdict est attendu mercredi.