L'Agence nationale de rénovation urbaine (Anru), accusée par Le Canard enchaîné d'avoir espionné ses salariés, a admis mercredi une "erreur de procédure" lors d'un contrôle de son système d'information réalisé par un prestataire privé. La directrice financière de l'Agence, Catherine Lacaze, a indiqué que les salariés et la Cnil n'avaient pas été informés à l'avance de ce contrôle comme cela aurait dû se faire.
Le journal satirique a affirmé que le personnel de l'Anru composé de 90 employés a été espionné par la direction qui a demandé une surveillance des courriels et de la navigation sur le web.
Selon Catherine Lacaze, l'opération a été "interrompue" quand le comité d'établissement a signalé "à juste titre" l'erreur de procédure. "On s'est ensuite expliqué auprès du CE et de l'inspection du travail sur la portée et la finalité de l'opération", a-t-elle précisé