Esclavage moderne : peine aggravée à Caen

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avec AFP

La cour d'appel de Caen a alourdi lundi la peine à laquelle avait été condamnée la propriétaire d'un petit haras normand pour avoir exploité un réfugié cambodgien vulnérable psychologiquement et a reconnu, sur le plan civil, l'infraction de traite d'être humain comme l'avait demandé en vain le comité contre l'esclavage moderne (CCEM) en première instante. Cette femme de 44 ans est condamnée à un an de prison avec sursis et elle devra payer 12.000 euros de dommages et intérêt à la victime, un réfugié cambodgien d'environ 50 ans, qui a travaillé environ dix heures par jour, sauf le dimanche de 14 h à 18h00, pour 100 à 150 euros par mois au noir dans son haras pendant six ans.