Des objets de torture mis en vente

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avec AFP

Plusieurs associations de défense des droits de l'Homme ont dénoncé mercredi la future vente aux enchères d'une collection d'objets de torture ayant appartenu à l'un des derniers bourreaux français, critiquant une initiative "choquante et contraire à toute morale".

L'ACAT-France (Action des chrétiens pour l'abolition de la torture), Amnesty International France, la Ligue des droits de l'Homme, le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) et l'association Primo Levi, s'opposent, dans un communiqué commun, à cette vente, le 3 avril à Paris. 350 objets de torture de la collection de Fernand Meyssonier, ancien bourreau ayant procédé à 198 exécutions judiciaires en Algérie entre 1957 et 1962, doivent être dispersés.

Dénonçant une "commercialisation de la torture", ces associations "interpellent le gouvernement pour que le contenu de cette collection rentre dans le patrimoine historique et non privé".