Bilger : "Il fallait acter ce propos" (E1)

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"Dans une affaire de ce genre, et surtout à partir du moment où on décide de le dire aux auteurs, la moindre des choses était d'acter ce propos, même si le témoin qui l'a murmuré ne le souhaite pas", a estimé mercredi sur Europe 1 Philippe Bilger, avocat général près la cour d’appel de Paris."Car aujourd'hui, cette phrase n'a aucune portée probatoire" a ajouté le magistrat. "Qu'on soit président ou citoyen de base, on ne peut pas être mis en cause par des procédés de cette nature".

Dans Sarko m'a tuer, un ouvrage de deux journalistes du Monde, Isabelle Prévost-Desprez affirme que l'un des témoins, dans l'entourage de Liliane Bettencourt, "(lui) a dit qu'il avait vu des remises d'espèces à Sarko" tout en demandant que ces propos ne figurent pas sur le procès-verbal.