Le procès d'une mère de 37 ans, accusée d'avoir tué sa fille de sept mois en la secouant violemment en 1999, et déjà condamnée à Nantes pour avoir empoisonné une autre de ses enfants à l'insuline en 2005, s'est à nouveau ouvert mardi devant la cour d'assises du Bas-Rhin.
Nathalie Connin, poursuivie pour violences volontaires par ascendant ayant entraîné la mort sans intention de la donner, encourt 30 ans de prison. Elle comparaît libre devant le tribunal à Strasbourg. Le procès avait été renvoyé au mois de décembre en raison de l'indisponibilité d'un magistrat.
L'accusée a reconnu en garde à vue comme à l'audience avoir secoué sa fille quinze à vingt fois. Mais un doute demeure sur le fait que ces violences soient bien la cause de la mort du bébé, l'autopsie, réalisée des années après les faits, n'ayant pas été concluante.