Affaire Bonnemaison : son avocat pondère (E1)

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avec Stéphane Place , modifié à

"La révélation d'un cas d'utilisation de curare, ce n'est pas nouveau. On le sait depuis l'ouverture de l'information judiciaire", a réagi vendredi sur Europe 1 Arnaud Dupin, l'avocat du Dr Bonnemaison soupçonné d'euthanasie active sur huit patients à l'hôpital de Bayonne et  "suspendu" vendredi par le ministre de la Santé qui a évoqué dans un communiqué ce possible neuvième cas.

"Surtout, on a des éléments qui viennent corroborer ce qu'a toujours dit le Dr Bonnemaison. On a d'une part des patients qui sont en extrême fin de vie. Et surtout, on a une grande majorité des cas où le dialogue a bien fonctionné à l'hôpital et notamment le dialogue avec les familles. Si vous relisez bien le rapport, vous verrez qu'il y a une augmentation croissante des patients qui ont été aiguillés vers cette unité alors qu'ils n'ont pas à venir dans une telle unité", a précisé Arnaud Dupin.

"On tiendra compte du contexte dans lequel tout cela s'est tramé, la gestion de la fin de vie n'est pas qu'une gestion d'organisation, c'est une gestion avant tout humaine", a conclu l'avocat.