La grippe devrait tuer moins que l'hiver dernier

Depuis le 1er novembre, 1.623 cas graves de grippe ont été admis en réanimation, dont 214 sont décédés.
Depuis le 1er novembre, 1.623 cas graves de grippe ont été admis en réanimation, dont 214 sont décédés. © PHILIPPE HUGUEN / AFP
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avec AFP
Plus de 4.000 décès sont, pour le moment, attribuables à l'épidémie. Trois régions, l'Occitanie, l'Ile-de-France et la Provence-Alpes-Côte-d'Azur, sont particulièrement concernées. 

L'épidémie de grippe devrait causer moins de morts cette saison que l'an dernier, a indiqué mercredi l'agence Santé publique France, selon laquelle 4.750 décès lui sont pour l'instant attribuables. À ce stade de l'épidémie, les premières estimations montrent une surmortalité inférieure à celle observée lors de la saison précédente, indique l'agence sanitaire dans son bulletin hebdomadaire grippe.

"Au terme de l'épidémie 2016-2017, l'excès de mortalité toutes causes avait été estimé à 21.200 décès et environ 14.400 décès étaient attribuables à la grippe", rappelle Santé publique France. Pour cette saison, entre le 4 décembre et le 14 janvier derniers, l'excès de mortalité, toutes causes et tous âges confondus, est estimé à "environ 6.400 décès", dont 74% sont "attribuables à la grippe, soit environ 4.750 décès tous âges confondus" . "Près de 90% de ces décès concernent des personnes de 65 ans et plus", note Santé publique France.

Trois régions particulièrement concernées. Les régions les plus concernées sont l'Occitanie (+17%), l'Ile-de-France et Provence-Alpes Côte-d'Azur (+14% chacune). Une "légère diminution des indicateurs de l'activité grippale" (consultations et passages aux urgences pour grippe ou syndromes grippaux...) a été observée au cours de la semaine du 29 janvier au 4 février. Depuis le 1er novembre, 1.623 cas graves de grippe ont été admis en réanimation, dont 214 sont décédés.

Une épidémie en augmentation en Guyane. Aux Antilles, l'épidémie se poursuit: en augmentation en Martinique, stable en Guadeloupe, elle diminue à Saint-Barthélemy. En Guyane, l'épidémie est en "forte augmentation" depuis mi-janvier, tandis qu'à La Réunion et à Mayotte, elle est terminée.