Besançon : un étudiant de l'université atteint d'une tuberculose respiratoire

Une enquête va être menée auprès des personnes ayant été en contact avec l'étudiant malade pour déterminer si d'autres personnes ont été contaminées. Image d'illustration.
Une enquête va être menée auprès des personnes ayant été en contact avec l'étudiant malade pour déterminer si d'autres personnes ont été contaminées. Image d'illustration. © CHARLY TRIBALLEAU / AFP
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avec AFP
Comme cette maladie est contagieuse, une enquête va être menée pour identifier les personnes qui ont été en contact avec cet étudiant. 

Un étudiant de l'université de Franche-Comté est atteint d'une tuberculose respiratoire, une maladie contagieuse, mais son état est stabilisé, a annoncé mardi l'Agence régionale de santé (ARS).

"Etat clinique stable". L'étudiant inscrit à l'UFR Sciences du langage de l'homme et de la société de l'université de Franche-Comté, à Besançon, "a été récemment diagnostiqué porteur d'une tuberculose respiratoire par les médecins", a précisé l'ARS de Bourgogne-Franche-Comté dans un communiqué. Il est pris en charge au centre hospitalier universitaire de Besançon et "son état clinique est aujourd'hui stabilisé", a ajouté l'ARS.

Contagion par les secrétions respiratoires. La tuberculose respiratoire est une maladie contagieuse qui se transmet de personne à personne via les sécrétions respiratoires, surtout en cas de toux. Le risque de contagion augmente avec la durée du contact avec la personne malade et avec sa proximité.

Examen et test pour ses proches. Une enquête va être menée par le Centre de lutte anti-tuberculeuse (CLAT) auprès des personnes ayant été en contact avec l'étudiant malade pour déterminer si d'autres personnes ont été contaminées, a précisé l'ARS. Selon l'agence, chaque personne identifiée sera contactée "d'ici la fin du mois de décembre" par le CLAT et "bénéficiera, à titre gratuit, d'un examen radiologique pulmonaire standard, ainsi que d'un test cutané tuberculinique". Le cercle des personnes concernées est limité à celles ayant eu un contact avec le malade d'au moins 8 heures à une distance de moins de 3 mètres, entre septembre et novembre 2017. "La maladie ne se transmettant pas par l'environnement (literie, vaisselle...), il n'est pas nécessaire de procéder à la décontamination des lieux fréquentés par l'étudiant ou des matériels qu'il aurait utilisés", a informé l'agence régionale.