Un candidat écologiste "très probable"

Pour Cécile Duflot, il n'y a guère de doutes : il y aura un candidat écologiste en 2012.
Pour Cécile Duflot, il n'y a guère de doutes : il y aura un candidat écologiste en 2012. © EUROPE 1
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Pour Cécile Duflot, il y aura un candidat Europe-Ecologie-Les Verts à la présidentielle

La perspective d’une candidature d’Europe-Ecologie-Les Verts à l’élection présidentielle ne fait plus guère de doutes. "C’est très très très fortement probable", a assuré vendredi Cécile Duflot, secrétaire nationale du mouvement écologiste, sur Europe 1. "La probabilité la plus élevée, c’est qu’il y ait un ou une candidate pour l’élection présidentielle."

Regardez l'interview de Cécile Duflot :

Le parti écologiste a pourtant quelques réticences sur la nature même du scrutin. "C’est une élection ultra-personnalisée, centrée sur chaque personne, et ça fragilise un peu le débat politique", a déploré Cécile Duflot. "En même temps, du fait de l’inversion du calendrier, du fait de quinquennat, c’est la seule élection où l’on peut vraiment parler de projets de société. Nous pensons donc qu’il est vraiment nécessaire de pouvoir porter ce projet original de l’écologie politique dans le débat."

 

 

"Théâtre de Guignol"

 

 

Et la situation politique au moment de l’élection ne changera pas la donne. Même dans la perspective d’un Front national fort qui ferait craindre qu’aucun candidat de gauche ne se qualifie pour le deuxième tour. "Je ne crois pas que, parce qu’on retirerait des candidats, on obligerait à voter pour d’autres", a estimé la conseillère régionale d’Ile-de-France. "L’écologie politique, c’est autre chose : ça répond à ceux qui ne croient pas aux vieilles solutions politiques ou à ceux qui ne votent pas et à qui on peut redonner envie de refaire de la politique. On n’est pas dans la tactique. On pense que les citoyens décident librement."

 

 

Quant à l’émergence dans le débat de Nicolas Hulot, toujours très populaire, "ça finit par me faire sourire cette histoire", s’est amusée Cécile Duflot. "Il y a des espèces de jeux de rôles des personnages. Celui dont on ne sait pas, celle comme Eva Joly qui a été ultra soutenue et qui ensuite, sous prétexte de je ne sais quoi, a été considérée en difficulté alors que les paramètres n’ont pas changé. C’est un peu le Théâtre de Guignol." Puis plus sérieusement : "Nicolas Hulot avait fait un pari en 2007, en se mettant à l’extérieur du jeu politique et en choisissant un rôle d’arbitre. Ça a moyennement marché."