"Stop au Hollande-bashing" : une tribune pour dénoncer l'"acharnement indigne" envers François Hollande

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Les signataires appellent à la fin du "Hollande-bashing". © BERTRAND GUAY / POOL / AFP
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Artistes, créateurs, entrepreneurs et citoyens appellent dans une tribune à arrêter le dénigrement dont fait l'objet François Hollande, à droite comme à gauche.

Alors que le président de la République est au plus bas de sa côte de popularité, attaqué à droite comme à gauche, une tribune appelle dimanche à la fin du "Hollande-bashing". "Dès le départ, François Hollande a fait face à un incroyable procès en illégitimité. Ce dénigrement permanent met à mal toutes les institutions de la République et la fonction présidentielle", dénoncent les signataires de cette tribune publiée dans le Journal du Dimanche.

Catherine Deneuve, Agnès B., Benjamin Biolay, Patrick Pelloux... Artistes, sportifs, créateurs, chercheurs, entrepreneurs et citoyens indépendants mettent en avant la "stature d'homme d'Etat que François Hollande a incarné, tant dans les crises internationales que lors des épouvantables tragédies que notre pays a traversées".

Une série de mesures phares. Cette tribune revient sur nombre de mesures réalisées ces quatre dernières années, sous l'impulsion de la politique menée par François Hollande : "les emplois d’avenir, le compte pénibilité, la généralisation du tiers payant, la prime d’activité, la retraite à 60 ans pour les carrières longues, le mariage pour tous (...)", citent-ils entre-autres. "C’est comme si en quatre ans, on n’avait jamais entendu parlé ni retenu tout ce qui été accompli, systématiquement effacé par ce 'Hollande-bashing'", interpellent les signataires.

"Un acharnement indigne et dangereux pour la démocratie". "Tout cela est ignoré, tout cela est déformé, gommé, remplacé par un procès quotidien, instruit à charge par des injures et des mensonges ignobles", martèlent ceux qui dénoncent un "acharnement indigne qui entraîne le débat politique dans une dérive dangereuse pour la démocratie". Et de conclure : "François Hollande a droit au respect comme tout citoyen, et comme président de notre République."