"Refondation" du FN : Marine Le Pen "exigera" la "courtoisie" et la "camaraderie"

Marine Le Pen exige "camaraderie" et "courtoisie" à ses troupes.
Marine Le Pen exige "camaraderie" et "courtoisie" à ses troupes. © Denis Charlet / AFP
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avec AFP , modifié à
Alors que des tensions persistent au FN, Marine Le Pen a assuré qu'elle exigerait des cadres du parti de la "camaraderie" à l'heure d'une prochaine "refondation".

La présidente du Front national a affirmé lundi qu'elle "exigerait" de la part de ses troupes "courtoisie" et "camaraderie" dans le débat sur la "refondation" du parti d'extrême droite qu'elle a lancé. "Je souhaite que ce débat se fasse avec la courtoisie et la camaraderie qui est obligatoire dans un mouvement politique, en tout cas que j'exigerai dans ce cadre du mouvement politique", a affirmé Marine Le Pen lors d'une conférence de presse à Hénin-Beaumont, où elle a nouvellement été élue députée du Pas-de-Calais.

La "refondation" du parti d'ici juillet. Marine Le Pen avait promis au soir du second tour de la présidentielle une "refondation" de son parti après les législatives : "Ce débat, je vais l'organiser, je veux que nous puissions - et j'espère le faire d'ailleurs à la fin du mois de juillet - je souhaite qu'il y ait une forme de séminaire, avec des réunions de réflexion sur toute une série de sujets", a-t-elle dit lundi. "Nous devons nous poser la question de ce qui a bien marché, de ce qui a moins bien marché, de ce qui a créé des dynamiques et de ce qui a freiné des dynamiques, c'est notre obligation de le faire", a insisté la patronne du FN, au moment où nombre de frontistes s'interrogent sur la place du vice-président Florian Philippot, contesté en interne, ou sur celle de la sortie de l'euro dans le programme du parti.

"Ces petites prises de bec" agaçantes. "Je vous avoue que j'ai été agacée, je ne vous le cache pas, par ces petites prises de bec dont vous vous êtes faits la caisse de résonance - là dessus on peut toujours compter sur vous", a ajouté Marine Le Pen en direction de la presse. "J'ai trouvé que c'était ni le moment, ni le lieu, sur les réseaux sociaux, c'est-à-dire publiquement, de le faire en pleine campagne des législatives au moment où des centaines de candidats allaient dans une bataille qui était difficile, car il y a eu incontestablement une vague macroniste dont tout le monde a subi les conséquences", a déploré celle qui va quitter son mandat d'eurodéputée.